Investing.com - Les prix du pétrole ont augmenté vendredi après l'attaque de deux pétroliers au large des côtes iraniennes.
On ne sait pas qui était responsable de la dernière attaque. Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a accusé l'Iran de mener ces attaques, qualifiant la République Islamique de "menace à la paix et à la stabilité internationales". Un responsable iranien aurait déclaré à la BBC que Téhéran n’avait "rien à voir" avec ces attaques.
Les futures du pétrole brut WTI ont reculé de 0,6% à 51,95$ à 09h50. Les futures du pétrole Brent internationaux ont perdu 0,3% à 61,14$.
Les prix du pétrole étaient sous pression au début de la semaine après que les données hebdomadaires aient montré une autre hausse importante des stocks de brut américains. Les craintes persistantes liées à la demande parmi les tensions commerciales sino-américaines ont également été citées comme un vent contraire.
Par ailleurs, l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) a abaissé jeudi ses prévisions de croissance de la demande de pétrole en 2019 de 1,21 million de barils par jour (bpj) à 1,14 million de bpj. Le cartel a noté que «d'importants risques de dégradation résultant de l'escalade des différends commerciaux sur la croissance de la demande mondiale subsistent».
«À mon avis, il s’agit d’une nouvelle importante qui ne devrait pas être ignorée, même s’il n’est pas très impressionnant de ne pas encore surpasser les pertes d’hier», a déclaré Scott Shelton, courtier en contrats à terme sur l’énergie à ICAP (LON: NXGN) à Durham, Caroline du Nord. «Préparez-vous à de nombreuses informations erronées et à une couverture des médias qui en savent très peu sur le pétrole, ce qui ne fera qu'accentuer la volatilité."
Citant le ministre russe de l’énergie, Alexander Novak, le journal japonais Nikkei a rapporté que l’OPEP et d’autres producteurs, dont la Russie, négocient actuellement une coopération pour la fourniture de pétrole.