Investing.com - Les marchés montent sur les perspectives d'une désescalade du conflit commercial opposant les États-Unis à la Chine, la livre sterling connaît une nouvelle journée prospère après que le Parlement ait contrecarré la stratégie du premier ministre Boris Johnson consistant à risquer un Brexit sans accord le 31 octobre, et Goldman Sachs (NYSE: NYSE:GS) sera bientôt secouée, selon The Wall Street Journal.
Voici les cinq principaux dossiers potentiellement influents sur les marchés à prendre en compte au cours de la séance US ce jeudi 5 septembre:
1. Wall Street en hausse face à de nouveaux espoirs sur le commerce
Les marchés boursiers américains devraient ouvrir en hausse après que les négociateurs commerciaux de la Chine et des États-Unis aient confirmé qu’ils reprendraient les négociations au début du mois d’octobre.
La nouvelle a propulsé les actions asiatiques à la hausse, avec le Nikkei 225 japonais en hausse de 2,3% et l'indice Shanghai Composite qui gagnait 1,0% en clôture. Les bourses européennes ont également progressé, malgré l’annonce d'une baisse plus importante que prévu des commandes à l'industrie en Allemagne en juillet, ce qui augmente les risques de récession pour la plus grande économie d'Europe.
À 13h00, les contrats à terme sur le Dow Jones 30 étaient quant à eux en hausse de 245 points, soit +0,9%, tandis que le contrat à terme S&P 500 était également en hausse de 0,9%. Les futures sur le Nasdaq affichent de leur côté une hausse de 1,2%.
2. La livre sterling monte alors que les législateurs bloquent le Brexit «sans accord»
La livre sterling a progressé face à l'euro et au dollar pour le deuxième jour consécutif après le vote par la Chambre des communes du Royaume-Uni pour empêcher le pays de quitter l'UE sans accord transitoire le 31 octobre.
Prélude évident pour une élection anticipée, le Premier ministre Boris Johnson doit tenir une série de discours reprochant à des députés récalcitrants de l'avoir empêché de mettre en œuvre le référendum de 2016.
La Chambre des communes a bloqué la tentative de Johnson de dissoudre le Parlement et de convoquer des élections générales hier soir, mais l’opposition a fait savoir qu’elle autoriserait des élections dès que le projet de loi interdisant le Brexit sans accord serait officiellement en vigueur, ce qaui pourrait arriver dès vendredi.
3. Une calendrier économique US chargé cet après-midi
L'ADP (PA:ADP) sera publié pour le mois d'août à 14h15, à l'aube d'une séance chargée en données économiques américaines, un jour après que de nombreux responsables de la Réserve fédérale aient averti qu'un affaiblissement de l'investissement des entreprises pourrait annoncer un ralentissement plus marqué de l'économie.
Les données de l'emploi du rapport ADP (NASDAQ: ADP) seront suivies des inscriptions au chômage à 14h30, qui sont à la hausse depuis le mois de mai, même si elles restent sur de bas niveaux. Les investisseurs attendront ensuite les commandes de biens durables pour juillet et l’indice ISM des services à 16 heures.
4. Les stocks de Pétrole également au programme
Le marché pétrolier vérifie chaque semaine l’état des conditions aux États-Unis avec les données officielles du gouvernement sur les stocks de brut. Les analystes prévoient une baisse d'un peu moins de 2,5 millions de barils, après une forte chute de plus de 10 millions de barils la semaine précédente.
Les chiffres de l’API, publiés mercredi, indiquaient une augmentation des stocks de 400 000 barils, mais cela n’a pas empêché les contrats à terme sur le brut d'atteindre leur plus haut niveau depuis une semaine grâce à la hausse générale des actifs risqués. À 13h00, les contrats à terme WTI étaient stables à 56,27 dollars le baril, tandis que l'indice de référence international Brent était en hausse de 0,3% à 60,86 dollars.
5. Goldman Sachs va perdre plusieurs dirigeants clés
Selon le Wall Street Journal, une douzaine de dirigeants de niveau "partner" de Goldman annonceront leur départ dans les semaines à venir, ajoutant que 15% du total des employés de ce niveau partiront cette année.
Le journal a qualifié ce développement de politique délibérée du nouveau directeur général, David Solomon, qui souhaite réduire les effectifs d'un group qu'il considère trop bouffi. La banque compte actuellement près de 500 partenaires, contre 221 lors de son introduction en bourse.