Investing.com – Les prix du pétrole sont en baisse durant la séance nord-américaine ce mercredi, après que des chiffres aient fait état d’une hausse des stocks de pétrole pour la seconde semaine consécutive.
Le brut pour livraison en décembre sur le New York Mercantile Exchange a perdu 12 cents, ou 0,27% à 44,85$ le baril à 10:36AM ET (15:36GMT). Les prix étaient à 44,87 $ la veille, avant la publication des inventaires. Le contrat a perdu plus de 4% plus tôt, à 43,07 $, don plus bas depuis le 20 septembre.
L’Administration d’Information sur l’Energie a déclaré que son rapport hebdomadaire déclarait une hausse des inventaires du brut de 2,4 millions de barils au cours de la semaine menant au 4 novembre. Les analystes de marché attendaient une hausse de 1,3 millions de barils, tandis que l’Institut Américain du Pétrole prévoyait mardi, une hausse de 4,4 millions de barils.
Les stocks à Cushing, Oklahoma, le point de livraison principal du brut du Nymex, a augmenté de 28.000 barils la semaine dernière, d’après l’EIA.
Le stock total de brut était estimé, la semaine dernière, à 485,0 millions de barils, ce que l’EIA qualifie d’un « niveau historiquement élevé pour cette période de l’année ».
Le rapport a également montré que les stocks de diesel avaient reculé de 2,8 millions de barils par rapport à la prévision d’un déclin de 1,0 million de baril.
Les stocks de produits distillés incluant le diesel se sont amincis de 1,9 million de barils d’après l’EIA.
Ailleurs, le Brent pour livraison en janvier sur l’ICE Futures Exchange de Londres a perdu de 16 cents, ou 0,35 %, à 45,88 $ le baril. Il avait reculé de 4% au cours de la nuit, à un plus bas journalier de 44,41 $, le plus bas niveau depuis le 11 août.
Le pétrole a plongé tout autant que les autres actifs sensibles au risque durant la nuit après que Donald Trump ait choqué les marchés financiers en remportant l’élection présidentielle.
Le sentiment a repris de sa vigueur après que Trump ait donné un discours de la victoire au cours duquel il déclare être en quête de terrain d’entente et non pas d’hostilité, contrastant avec les déclarations enflammées pour lesquelles il a été célèbre durant ses meetings de campagne.
Entre temps, les traders de pétrole continuent de soupeser la possibilité d’un accord pour la réduction de la production.
L'OPEP aurait atteint un accord pour limiter sa production à un niveau compris entre 32,5 millions et 33,00 millions de barils par jour, lors de discussions tenues en septembre en Algérie. Toutefois, le groupe ne finalisera pas les détails d’un tel accord avant sa prochaine réunion officielle à Vienne le 30 novembre.
La possibilité que la réunion de novembre n’aboutisse à rien est grande tandis que l’Irak, l’Iran, la Libye et le Nigeria ont tous signalé qu’ils ne souhaitaient pas prendre part à une réduction de la production. La position de la Russie demeure floue, alimentant ainsi l’incertitude.