Au terme du premier fixing de ce vendredi à Londres, l'once d'or fin cotait 1.196,55 dollars (- 10 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.127,1 euros (- 12,2 euros).
Pour la première fois depuis la toute fin du mois de janvier, le cours de la valeur refuge est passé sous les 1.200 dollars, selon les fixings londoniens.
En cause : l'optimisme qui prévaut à propos de la conjoncture américaine. Attendues cet après-midi, les créations de postes de février aux Etats-Unis pourraient sensiblement dépasser les attentes (200.000), le rapport ADP de la veille les situant non loin de 300.000.
'Un net rebond des embauches des entreprises, avant même que le Congrès n'annonce des mesures de relance (promises par l'administration Trump, ndlr), serait un problème pour le scénario économique dominant à Wall Street', indique Aurel BGC.
En effet, depuis dix jours, les cambistes anticipent déjà une hausse supplémentaire de ses taux par la Fed dès la semaine prochaine (le 15 mars), deux autres devant suivre dans l'année. Si le marché du travail se tend plus rapidement que prévu, la Fed pourrait accélérer encore la cadence, ce qui compliquerait en proportion le financement de l'économie.
Tout en tendant les taux longs : ainsi, le rendement du T-Note fédéral à dix ans, produit obligataire de référence aux Etats-Unis, n'arrête pas de monter et dépasse désormais les 2,60%, avec une pointe à 2,62%.
L'or, qui par nature ne rapporte rien, en souffre aux yeux des investisseurs. D'ailleurs, l'encours du SPDR Gold Shares a de nouveau reculé hier de 2,7 tonnes à 834,1 tonnes, et se situe désormais plus de dix tonnes sous le niveau qui était le sien le 2 mars dernier.
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