Jeudi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne s'offrait enfin un petit rebond face à sa contrepartie américaine en prenant 0,22% à 1,1772 dollar. Ce qui fait suite à trois baisses consécutives de respectivement 0,85%, 0,45% et 0,39% après le résultat mitigé des élections législatives allemandes, qui limite l'optimisme relatif à l'approfondissement de la construction européenne. Sans oublier les dernières déclarations de la présidente de la Fed.
L'euro prend également 0,19% à 132,71 yens, ainsi que 0,35% contre le franc suisse à 1,1457 et 0,43% face au sterling à 0,8806.
En effet, le score du parti CDU/CSU de la chancelière d'Allemagne, Angela Merkel, a été plus étriqué que prévu. Ce qui suppose des tractations plus tendues avec les futurs partenaires de la nouvelle coalition, soit a priori les libéraux du FDP (plutôt eurosceptiques) et les écologistes des Verts. Dans ces conditions, l'équilibre sera probablement plus difficile à atteindre que tel n'avait été le cas avec l'ancien partenaire de la CDU/CSU, les sociaux-démocrates du SPD, qui ne veulent pas 'rempiler'.
Enfin, le spectre du populisme et de l'extrémisme politique n'a pas disparu, maintenant que la formation très droitière et anti-européenne d'Alternative für Deutschland (AfD) fait son entrée au Bundestag. Ce qui est d'ailleurs susceptible de provoquer des divisions entre la CDU et sa branche bavaroise, la CSU, sur la question de l'immigration.
Et que dire du référendum sur l'autodétermination de la Catalogne, 'généralité' qui concentre environ le cinquième de l'économie espagnole ? Interdite par l'Etat central, la consultation est cependant prévue dimanche.
Enfin, les catalyseurs politiques qui font défaut à la zone euro ne manquent pas au billet vert outre-Atlantique : 'Toujours soutenu par le discours prononcé mardi par Janet Yellen - qui a augmenté les anticipations d'une prochaine hausse des taux directeurs américains en décembre prochain -, le billet vert a aussi bénéficié hier de la présentation d'un projet de baisse des impôts', souligne-t-on chez Aurel BGC.
Même si l'indice la Commission européenne mesurant le sentiment économique en zone euro a atteint 113 points en septembre, contre une anticipation de 112 et 111,9 le mois précédent. Il s'agit aussi d'un record depuis l'été 2007.
A suivre tout à l'heure, après l'inflation allemande, sur l'agenda statistique américain : la troisième et dernière estimation de la croissance du PIB des Etats-Unis pour le 2e trimestre, que le consensus s'attend à voir confirmée à 3% en séquentiel. Notons que l'indicateur GDPNow de la Fed d'Atlanta présage, en raison notamment des ouragans, d'un taux de seulement 2,1% au 3e trimestre.
EG
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L'euro prend également 0,19% à 132,71 yens, ainsi que 0,35% contre le franc suisse à 1,1457 et 0,43% face au sterling à 0,8806.
En effet, le score du parti CDU/CSU de la chancelière d'Allemagne, Angela Merkel, a été plus étriqué que prévu. Ce qui suppose des tractations plus tendues avec les futurs partenaires de la nouvelle coalition, soit a priori les libéraux du FDP (plutôt eurosceptiques) et les écologistes des Verts. Dans ces conditions, l'équilibre sera probablement plus difficile à atteindre que tel n'avait été le cas avec l'ancien partenaire de la CDU/CSU, les sociaux-démocrates du SPD, qui ne veulent pas 'rempiler'.
Enfin, le spectre du populisme et de l'extrémisme politique n'a pas disparu, maintenant que la formation très droitière et anti-européenne d'Alternative für Deutschland (AfD) fait son entrée au Bundestag. Ce qui est d'ailleurs susceptible de provoquer des divisions entre la CDU et sa branche bavaroise, la CSU, sur la question de l'immigration.
Et que dire du référendum sur l'autodétermination de la Catalogne, 'généralité' qui concentre environ le cinquième de l'économie espagnole ? Interdite par l'Etat central, la consultation est cependant prévue dimanche.
Enfin, les catalyseurs politiques qui font défaut à la zone euro ne manquent pas au billet vert outre-Atlantique : 'Toujours soutenu par le discours prononcé mardi par Janet Yellen - qui a augmenté les anticipations d'une prochaine hausse des taux directeurs américains en décembre prochain -, le billet vert a aussi bénéficié hier de la présentation d'un projet de baisse des impôts', souligne-t-on chez Aurel BGC.
Même si l'indice la Commission européenne mesurant le sentiment économique en zone euro a atteint 113 points en septembre, contre une anticipation de 112 et 111,9 le mois précédent. Il s'agit aussi d'un record depuis l'été 2007.
A suivre tout à l'heure, après l'inflation allemande, sur l'agenda statistique américain : la troisième et dernière estimation de la croissance du PIB des Etats-Unis pour le 2e trimestre, que le consensus s'attend à voir confirmée à 3% en séquentiel. Notons que l'indicateur GDPNow de la Fed d'Atlanta présage, en raison notamment des ouragans, d'un taux de seulement 2,1% au 3e trimestre.
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