Investing.com - Les places d'Asie ont majoritairement piqué du nez ce mercredi matin, notamment au Japon, dont la devise a jugulé l'hémorragie face au dollar U.S. tandis que les craintes découlant des perspectives de nouvelles chicaneries américaines refaisaient surface.
En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong glissait de 0.5%, mais l'ASX/200 australien arrachait 0.5% et le Nikkei 225 japonais constituait avec 2.6% de régression son pire dérapage journalier en huit mois.
Tokyo est en effet retombée du pic des 3 mois écoulés sur lequel elle avait conclu hier, le yen reprenant des couleurs face au billet vert et à l'euro après qu'Akira Amari, ministre des finances local, ait rappelé hier qu'une unité monétaire locale trop faible pourrait être nuisible économiquement en augmentant les frais découlant des importations.
L'étalon américain est ainsi retombé à 87.93 par rapport à cette dernière, voyant encore s'éloigner son sommet des 31 mois écoulés établi à 89.66, le regaini de vigueur de l'unité monétaire de l'archipel augmentant la valeur des revenus à l'étranger de ses entreprises.
La nouvelle a pouussé les opérateurs à engranger les plus-values des bons élèves, l'indice vedette nippon ayant grimpé de près de 22% depuis la mi-novembre, dans l'expectative enthousiaste de mesures monétaires agressives de la part de la banque centrale du pays, sous la pression de Shinzo Abe, premier ministre sur le retour.
Les grands noms de l'exportation avaient fortement participé à la tendance, leurs produits se trouvant à de meilleur prix à l'exportation.
Les constructeurs automobiles Mazda et Nissan ont ainsi respectivement dérapé de 3.8 et 3.4%, le fournisseur de matériel électronique grand public Sony de 2.6% et celui de robots industriels Fanuc de 4.3%.
Fast Retailing, acteur notable de la grande distribution, faisait encore pire avec une dégringolade de 4.6% suite à la dégradation de son recommandation depuis l'achat vers l'attentisme par Goldman Sachs, qui invoquait des prévisions de rentrées désormais largement anticipées dans son cours.
Il en était de même à Hong Kong, les investisseurs estimant urgent d'attendre sur le banc de touche que la Chine révèle ses nombreuses données économiques de la semaine.
Elle a prévu de révéler vendredi son produit intérieur brut du quatrième trimestre, ainsi que les chiffres de sa production industrielle, et le volume de ses ventes au détail.
Les poids lourds des assurances et des banques étaient du coup sur la défensive, sur fond de débouclages tirant profit de leurs ascensions des derniers jours, le China Life Insurance Group fondant de 1.5%, le Ping An Insurance Group de 1%, suivis par l'Industrial and Commercial Bank of China, premier prêteur national, et la Bank of China, avec 1 et 1.1%.
Mais Sydney nageait à contre-courant, grâce à un secteur financier montrant ses muscles, à l'image que la bande des quatre plus gros établissements bancaires du pays, avec la Commonwealth Bank of Australia à sa tête raflant 0.9%.
Les matériaux de construction Boral n'étaient pas en reste avec une envolée de 10% consécutive à l'annonce de 700 licenciements dans le cadre d'une restructuration destinée à diminuer les coûts de fonctionnement.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui nettement morose, les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyant une baisse de 0.6%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.5%, celles sur le DAX 30 allemand à 0.4% et sur le FTSE 100 britannique à 0.4% aussi.
La zone euro et les Etats-Unis comptent pour leur part divulguer aujourd'hui l'évolution de leurs prix à la consommation, tandis que l'Allemagne procèdera à une émission d'obligations décennales.
En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong glissait de 0.5%, mais l'ASX/200 australien arrachait 0.5% et le Nikkei 225 japonais constituait avec 2.6% de régression son pire dérapage journalier en huit mois.
Tokyo est en effet retombée du pic des 3 mois écoulés sur lequel elle avait conclu hier, le yen reprenant des couleurs face au billet vert et à l'euro après qu'Akira Amari, ministre des finances local, ait rappelé hier qu'une unité monétaire locale trop faible pourrait être nuisible économiquement en augmentant les frais découlant des importations.
L'étalon américain est ainsi retombé à 87.93 par rapport à cette dernière, voyant encore s'éloigner son sommet des 31 mois écoulés établi à 89.66, le regaini de vigueur de l'unité monétaire de l'archipel augmentant la valeur des revenus à l'étranger de ses entreprises.
La nouvelle a pouussé les opérateurs à engranger les plus-values des bons élèves, l'indice vedette nippon ayant grimpé de près de 22% depuis la mi-novembre, dans l'expectative enthousiaste de mesures monétaires agressives de la part de la banque centrale du pays, sous la pression de Shinzo Abe, premier ministre sur le retour.
Les grands noms de l'exportation avaient fortement participé à la tendance, leurs produits se trouvant à de meilleur prix à l'exportation.
Les constructeurs automobiles Mazda et Nissan ont ainsi respectivement dérapé de 3.8 et 3.4%, le fournisseur de matériel électronique grand public Sony de 2.6% et celui de robots industriels Fanuc de 4.3%.
Fast Retailing, acteur notable de la grande distribution, faisait encore pire avec une dégringolade de 4.6% suite à la dégradation de son recommandation depuis l'achat vers l'attentisme par Goldman Sachs, qui invoquait des prévisions de rentrées désormais largement anticipées dans son cours.
Il en était de même à Hong Kong, les investisseurs estimant urgent d'attendre sur le banc de touche que la Chine révèle ses nombreuses données économiques de la semaine.
Elle a prévu de révéler vendredi son produit intérieur brut du quatrième trimestre, ainsi que les chiffres de sa production industrielle, et le volume de ses ventes au détail.
Les poids lourds des assurances et des banques étaient du coup sur la défensive, sur fond de débouclages tirant profit de leurs ascensions des derniers jours, le China Life Insurance Group fondant de 1.5%, le Ping An Insurance Group de 1%, suivis par l'Industrial and Commercial Bank of China, premier prêteur national, et la Bank of China, avec 1 et 1.1%.
Mais Sydney nageait à contre-courant, grâce à un secteur financier montrant ses muscles, à l'image que la bande des quatre plus gros établissements bancaires du pays, avec la Commonwealth Bank of Australia à sa tête raflant 0.9%.
Les matériaux de construction Boral n'étaient pas en reste avec une envolée de 10% consécutive à l'annonce de 700 licenciements dans le cadre d'une restructuration destinée à diminuer les coûts de fonctionnement.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui nettement morose, les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyant une baisse de 0.6%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.5%, celles sur le DAX 30 allemand à 0.4% et sur le FTSE 100 britannique à 0.4% aussi.
La zone euro et les Etats-Unis comptent pour leur part divulguer aujourd'hui l'évolution de leurs prix à la consommation, tandis que l'Allemagne procèdera à une émission d'obligations décennales.