AMSTERDAM (Reuters) - L'Agence européenne des médicaments (EMA) va examiner lundi le dossier du candidat vaccin contre le coronavirus du laboratoire américain Pfizer (NYSE:PFE) et de son partenaire allemand BioNTech, avec la perspective de permettre aux vaccinations de débuter dans l'Union européenne dans moins d'une semaine.
Plusieurs pays du bloc communautaire parmi lesquels l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie ont fait savoir qu'ils entendaient débuter les vaccinations à compter du 27 décembre, alors que le déploiement du vaccin a déjà commencé ce mois-ci en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.
En France, la vaccination commencera également dimanche, a déclaré lundi le ministre de la Santé Olivier Véran.
"Dimanche, nous commencerons à vacciner en France. Les plus vulnérables d'entre nous d'abord, après examen médical, information et recueil du consentement. Un démarrage en douceur, soucieux de la sécurité de tous et respectueux de nos engagement éthiques", a-t-il dit sur Twitter (NYSE:TWTR).
Selon le Premier ministre Jean Castex, les vaccinations monteront en puissance début janvier.
Si le candidat vaccin de Pfizer et BioNTech reçoit le feu vert de l'EMA, ce sera à la Commission européenne de donner ensuite son aval, probablement mercredi.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déjà fixé aux 27, 28 et 29 décembre les premières vaccinations dans l'UE.
(Keith Weir; version française Jean Terzian et Jean-Stéphane Brosse)