Les marchés financiers ont cela de bizarre qu’ils se complaisent parfois dans les mauvaises nouvelles. Le fameux mantra « bad news is good news », dont nous avons déjà parlé dans nos papiers hebdomadaires, s’est révélé particulièrement vrai lors des derniers mois où chaque mauvais chiffre économique était perçu comme une bonne nouvelle à même de faire baisser l’inflation, et donc d’assouplir le discours hawkish des banquiers centraux. Pourtant, la semaine dernière, la donne a commencé à changer.