Le ministère américain du commerce a observé une réduction significative des flux illicites de semi-conducteurs et d'autres marchandises soumises à des restrictions vers la Russie via la Chine et Hong Kong. Selon un fonctionnaire du ministère américain du commerce, les transbordements de Common High Priority Items (CHPI) ont diminué de 28 % à Hong Kong et de 19 % en Chine continentale entre janvier et mai de cette année. Ces articles, dont des produits microélectroniques de pointe, sont susceptibles d'être utilisés par la Russie dans le conflit en Ukraine.
Le fonctionnaire attribue cette baisse aux mesures énergiques prises par les autorités américaines pour faire respecter la loi et aux contacts directs avec les entreprises dont les produits ont été trouvés sur le champ de bataille. Les États-Unis et leurs alliés ont accusé la Chine de soutenir les efforts militaires de la Russie en exportant des pièces et des équipements essentiels pour les fabricants d'armes de Moscou.
Malgré ces réductions, Hong Kong reste une plaque tournante mondiale importante pour l'évasion des sanctions. Le gouvernement de Hong Kong a déclaré que bien qu'il applique les sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies, il ne met pas en œuvre les sanctions unilatérales imposées par d'autres pays.
Un rapport de la fondation Committee for Freedom in Hong Kong (CFHK), dont la publication est imminente, indique que des marchandises d'une valeur de près de 2 milliards de dollars ont été expédiées à des acheteurs russes par des entreprises enregistrées à Hong Kong entre août et décembre 2023. Cela inclut 750 millions de dollars d'articles CHPI provenant d'entreprises telles que Nvidia (NASDAQ:NVDA), Texas Instruments et Intel (NASDAQ:INTC).
Nvidia a répondu qu'elle avait cessé ses ventes à la Russie en mars 2022 et qu'elle exigeait de ses clients qu'ils respectent les lois américaines. Texas Instruments et Intel ont également exprimé leur opposition à l'utilisation de leurs produits dans les équipements militaires russes et leur adhésion aux réglementations américaines en matière d'exportation.
Le prochain rapport du CFHK, rédigé par l'avocat Samuel Bickett, met en lumière le rôle des entreprises basées à Hong Kong dans le transfert de technologies sensibles qui compromettent la sécurité internationale. Les données douanières du rapport révèlent que des puces haut de gamme, dont les systèmes Jetson TX2 de Nvidia utilisés dans les drones sur les champs de bataille ukrainiens, ont été expédiées en Russie par des expéditeurs de Hong Kong. John Rizzo, porte-parole de Nvidia, a déclaré que la société prendrait des mesures si elle découvrait des clients violant les contrôles américains à l'exportation, mais il n'a pas commenté les envois spécifiques à Lotos, une société basée à Moscou.
La facilité d'établissement de nouvelles entreprises à Hong Kong a contribué à l'essor de sociétés de transport maritime et de logistique qui facilitent les échanges commerciaux restreints, notamment avec l'Iran et la Corée du Nord. Certaines de ces entités ont fait l'objet de sanctions de la part des autorités américaines. Les enquêtes ont révélé que bon nombre des adresses liées à ces sociétés n'étaient pas opérationnelles à Hong Kong.
Le département du commerce n'a pas publié l'ensemble des données afin de protéger ses sources d'information, mais il reste confiant dans ses conclusions concernant les importations en Russie.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.