Dans le but de stabiliser sa situation financière, Boeing (NYSE:BA) envisagerait la vente d'actifs non essentiels et sous-performants. Selon un rapport du Wall Street Journal publié dimanche, le géant de l'aérospatiale a déjà entamé le processus en acceptant la semaine dernière de vendre une petite unité de défense qui produit des équipements de surveillance pour l'armée américaine. Cette décision s'inscrit dans une stratégie plus large visant à rationaliser les opérations de l'entreprise.
Boeing a connu une année tumultueuse, avec une série de crises débutant le 05/01/2024, lorsqu'un panneau de porte s'est détaché d'un 737 MAX en plein vol. Depuis, l'entreprise a vu le départ de son PDG et a fait face à des ralentissements de production au milieu d'enquêtes des régulateurs sur sa culture de sécurité. En septembre, une grève impliquant 33.000 travailleurs syndiqués a encore aggravé les défis de l'entreprise, entraînant un arrêt de la production de ses modèles clés, notamment les 737 MAX, 767 et 777.
Le nouveau PDG, Kelly Ortberg, a été proactif dans l'évaluation des différentes divisions de l'entreprise. Lors de récentes réunions sur les performances financières, Ortberg a chargé les responsables d'unités de démontrer leur valeur pour l'ensemble de l'entreprise. De plus, le conseil d'administration de Boeing a été activement impliqué dans le processus de prise de décision, examinant minutieusement les rapports et interrogeant les responsables de division pour mieux comprendre l'état de chaque unité.
L'entreprise n'a pas encore répondu aux demandes de commentaires sur ces rapports.
Les machinistes en grève chez Boeing doivent voter ce mercredi sur une nouvelle proposition de contrat, qui comprend une augmentation significative des salaires de 35% sur les quatre prochaines années. Cette évolution intervient alors que l'entreprise a annoncé plus tôt ce mois-ci une réduction de ses effectifs, prévoyant de supprimer 17.000 emplois, soit 10% de son personnel mondial, et de prendre 5 milliards € de charges pour faire face à ses problèmes financiers.
Reuters a contribué à cet article.
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