Investing.com -- Les analystes de Citi prennent des bénéfices sur leurs trades liés à Trump, alors que le marché montre des signes d'avoir partiellement évalué une victoire de Trump.
Selon Citi, « le rapport risque/récompense s'est détérioré », ce qui a conduit la société à dénouer certaines de ses positions. Cela inclut la suppression d'une position longue sur les banques américaines par rapport à l'indice S&P 500 à pondération égale et la mise en œuvre d'un « panier de débouclage de positions dans l'EMFX à l'approche de l'élection ».
Citi attribue la forte performance d'octobre des trades Trump à des conditions macroéconomiques favorables, mais exprime des inquiétudes quant à la diminution de la marge de progression.
« Les trades Trump ont connu un mois d'octobre très fort », notent les analystes, mais ils voient maintenant des gains potentiels réduits, ce qui les incite à prendre progressivement des bénéfices.
L'approche prudente de la société reflète sa stratégie plus large, car Citi pense que de nombreux clients réduisent également les risques avant l'élection.
Pour ce qui est de l'avenir, Citi pense que la dynamique post-électorale pourrait entraîner les marchés à la hausse. Ses recherches montrent que « la poursuite de l'action des prix après les élections a tendance à fonctionner », en particulier pour le S&P 500 et le DXY (indice du dollar américain).
Citi prévoit que « le SPX devrait bénéficier après l'élection d'une baisse de la volatilité » et de meilleurs indicateurs saisonniers de fin d'année, signalant des opportunités potentielles une fois l'élection passée.
Alors que l'attention se porte principalement sur les marchés américains, Citi a également adopté une position plus prudente au Royaume-Uni à la suite d'un budget étonnamment hawkish.
Avec une politique fiscale moins expansionniste que prévu, Citi a abandonné son opération SOFR/SONIA, déclarant que « les marchés ont été désagréablement surpris par un budget très expansionniste ».
Dans l'ensemble, Citi retient les paris les plus risqués à l'approche des élections, tout en restant optimiste quant à la possibilité d'un rallye de fin d'année.