Cleveland-Cliffs Inc. a annoncé l'acquisition du sidérurgiste canadien Stelco Holdings Inc. pour un montant de 3,85 milliards de dollars canadiens, soit 2,8 milliards de dollars. Il s'agit de la première acquisition réussie de Cleveland-Cliffs après une tentative infructueuse d'acquisition de U.S. Steel l'année dernière.
La consolidation des producteurs d'acier nord-américains se poursuit, car ils cherchent à réduire leurs coûts de production, face à la concurrence des importations bon marché en provenance de Chine. Lourenco Goncalves, PDG de Cleveland-Cliffs, a souligné l'adéquation stratégique de Stelco avec les activités de l'entreprise, en déclarant : "Stelco est un actif prêt à l'emploi pour Cleveland Cliffs [...]. Il s'agira de l'actif de laminage plat le moins coûteux et à la marge EBITDA la plus élevée de toute notre zone d'influence".
Selon les termes de l'accord, Cleveland-Cliffs offre 60 dollars canadiens en espèces et 0,454 action ordinaire pour chaque action de Stelco, soit un total de 70 dollars canadiens par action. Cette offre est nettement supérieure au dernier cours de clôture de Stelco, qui était de 37,36 dollars canadiens. À la suite de l'annonce, les actions de Stelco ont grimpé d'environ 74 % pour atteindre 64,82 dollars canadiens, tandis que les actions de Cleveland-Cliffs ont connu une augmentation d'environ 1 %.
L'acquisition s'inscrit dans le contexte du rejet par U.S. Steel de l'offre précédente de Cleveland-Cliffs, d'un montant de 7,3 milliards de dollars, au profit d'une fusion avec Nippon Steel pour un montant de 14,9 milliards de dollars - une opération qui se heurte actuellement à des obstacles réglementaires et à l'opposition des législateurs. Les analystes de Jefferies ont indiqué que l'acquisition de Stelco par Cleveland-Cliffs suggère une réduction de la probabilité de poursuivre U.S. Steel si la fusion avec Nippon Steel n'a pas lieu.
Stelco, qui a déclaré un chiffre d'affaires de 2,92 milliards de dollars canadiens en 2023, dessert un large éventail d'industries, dont l'automobile et la construction, et exploite deux usines dans l'Ontario. L'acquisition a reçu le soutien de David McCall, président international du syndicat des Métallurgistes unis d'Amérique, et devrait être finalisée au cours du quatrième trimestre de l'année. Cleveland-Cliffs prévoit que l'opération contribuera immédiatement à son bénéfice par action pour 2024 et 2025.
Bien que l'opération soit destinée à renforcer la position de Cleveland-Cliffs dans l'industrie, l'approbation réglementaire canadienne reste un point à prendre en considération. Les analystes de Citi ont souligné l'examen récent de ce type de transactions, mais ont également mentionné que l'acier n'est pas classé comme un minéral critique officiel et que les usines en question appartenaient auparavant aux États-Unis, ce qui pourrait atténuer les préoccupations réglementaires.
Le taux de transaction utilisé pour l'acquisition est basé sur le taux de change actuel de 1 dollar pour 1,3641 dollar canadien.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.