(Reuters) - Goldman Sachs (NYSE:GS) a fait état mercredi d'un fort recul de son bénéfice au deuxième trimestre, en deçà des attentes, en raison d'une dépréciation dans sa fintech spécialisée dans les crédit à la consommation, tandis que l'activité banque d'investissement a été affectée par la baisse des volumes de transactions.
À Wall Street, l'action Goldman Sachs gagnait cependant 1,29% à 341,63 dollars à 15h03 GMT.
Le bénéfice a chuté à 1,07 milliard de dollars (954,08 million d'euros), soit 3,08 dollars par action, pour les trois mois clos le 30 juin, a rapporté la banque mercredi. Il s'agit de son bénéfice trimestriel le plus bas depuis le deuxième trimestre 2020.
Ce chiffre est à comparé au bénéfice de 2,79 milliards de dollars, ou 7,73 dollars par action, enregistré un an plus tôt, tandis que les analystes tablaient sur 3,18 dollars par action, indiquent les données de Refinitiv.
La banque a enregistré une dépréciation de 504 millions de dollars en raison de sa fintech GreenSky et de 485 millions de dollars liée à ses investissements immobiliers consolidés.
La banque a également subi 615 millions de dollars de pertes sur créances, y compris des dépréciations liées à ses prêts à la consommation et à ses activités.
"Ce trimestre reflète la poursuite de l'exécution stratégique de nos objectifs", a déclaré le PDG David Solomon dans un communiqué.
"La banque et les marchés mondiaux ont généré des rendements solides dans un environnement de faible activité cyclique", a-t-il ajouté.
Les revenus de la division banque d'investissement pour le trimestre ont chuté de 20% à 1,43 milliard de dollars et ceux du trading de 26%.
Goldman Sachs a déclaré vouloir vendre dans trois à cinq ans environ la moitié des investissements liés à l'immobilier commercial sur la branche alternative de sa gestion d'actifs.
Les résultats de Goldman Sachs contrastent avec ses principaux rivaux de Wall Street dont les bénéfices ont dépassé les attentes, notamment JPMorgan Chase (NYSE:JPM) et Morgan Stanley (NYSE:MS). Les dirigeants ont évoqué une économie résiliente, mais ont averti que les coûts d'emprunt élevés commenceront à peser sur la demande de prêts plus tard cette année.
(Reportage Niket Nishant et Noor Zainab Hussain à Bangalore et Saeed Azhar à New York ; version française Lina Golovnya, édité par Kate Entringer)