(Reuters) - Le fabricant de médicaments et de dispositifs médicaux, Johnson & Johnson (NYSE:JNJ), a dépassé mardi les estimations de bénéfices au premier trimestre et a relevé sa prévision de profit pour l'année 2023, tablant sur ses nouveaux traitements contre le cancer et son médicament contre le myélome multiple Darzalex pour atténuer les effets de la baisse de la demande pour ses médicaments plus anciens.
L'action J&J augmentait de plus de 2% dans les échanges en avant-Bourse.
Darzalex et les nouveaux traitements anticancéreux, notamment Carvykti et Tecvayli, sont essentiels pour permettre à la société d'atteindre son objectif de ventes d'environ 60 milliards de dollars (54,69 milliards d'euros) d'ici 2025, alors que des traitements plus anciens, tels que Stelara, un traitement de la maladie de Crohn, sont confrontés à une concurrence imminente des génériques.
J&J, qui est en train de séparer son activité de santé grand public, a subi une perte de 3 cents par action en raison d'une charge exceptionnelle liée à la faillite d'une filiale destinée à résoudre les litiges concernant ses activités de talc.
La société avait précédemment déclaré qu'elle accuserait une charge de 6,9 milliards de dollars liée à la faillite.
Le géant pharmaceutique a fait état de ventes de 2,44 milliards pour son médicament clé Stelara au cours du trimestre, dépassant l'estimation moyenne des analystes de 2,41 milliards de dollars.
Sur la période, J&J a dégagé un bénéfice ajusté de 2,68 dollars par action, dépassant le concensus de 2,50 dollars, soutenu par des ventes importantes dans toutes ses activités, y compris les dispositifs médicaux et les produits de santé grand public.
Le groupe prévoit désormais de réaliser un bénéfice ajusté compris entre 10,60 et 10,70 dollars par action en 2023, contre une prévision précédente comprise entre 10,45 à 10,65 dollars par action.
Les analystes s'attendaient pour l'ensemble de l'année à un bénéfice de 10,51 dollars par action, selon Refinitiv.
(Reportage Bhanvi Satija et Manas Mishra à Bangalore ; version française Lina Golovnya, édité par Blandine Hénault)