Les cours des barils de référence affichent une forte baisse en fin de journée après le plongeon de la veille.
Les mauvaises nouvelles en provenance de Grèce, de Chine et d'Iran pèsent sur les cours du pétrole. Le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord d'échéance août est en repli de 0,5% à 56,4 dollars, le WTI américain de même échéance perd 1,4% à 51,9 dollars.
'Les incertitudes en Euroland, les craintes que la chute du marché actions chinois affecte la croissance du pays, mais aussi - et surtout - la perception d'une offre durablement élevée en provenance des Etats-Unis, notamment après l'annonce de l'augmentation du nombre de puits actifs selon la statistique hebdomadaire de Baker Hughes, pèsent sur les cours', commentent ce matin les analystes d'Aurel BGC.
En effet, l'éventuelle sortie de la zone euro de la Grèce pèse sur l'avenir économique du Vieux Continent. En outre, la poursuite de l'effondrement des marchés boursiers de Chine continentale vient rappeler le ralentissement économique de ce grand émergent, deuxième pays consommateur de brut au monde.
Enfin, les extractions de pétrole des Etats-Unis, perchées sur des niveaux qui n'avaient plus été constatés depuis les années 70, ne se décident pas à reculer. Et ce alors que selon nombre de courtiers, l'Opep pompe sensiblement plus de brut que ses quotas officiels (30 millions de barils/jour).
D'ailleurs selon Commerzbank (XETRA:CBKG), le recul constaté la veille était la plus forte baisse quotidienne des barils (- 6% pour le Brent, - 8% pour le WTI) en cinq mois, ce qui peut aussi s'expliquer par la fermeture des marchés vendredi aux Etats-Unis.
'La baisse du pétrole de ces derniers jours peut sans doute être attribuée à l'anticipation qu'un accord avec l'Iran pourrait être conclu cette semaine', estiment les spécialistes, ce qui ouvrirait la perspective d'un retour à plein régime de l'Iran en tant qu'exportateur d'or noir.
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Les mauvaises nouvelles en provenance de Grèce, de Chine et d'Iran pèsent sur les cours du pétrole. Le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord d'échéance août est en repli de 0,5% à 56,4 dollars, le WTI américain de même échéance perd 1,4% à 51,9 dollars.
'Les incertitudes en Euroland, les craintes que la chute du marché actions chinois affecte la croissance du pays, mais aussi - et surtout - la perception d'une offre durablement élevée en provenance des Etats-Unis, notamment après l'annonce de l'augmentation du nombre de puits actifs selon la statistique hebdomadaire de Baker Hughes, pèsent sur les cours', commentent ce matin les analystes d'Aurel BGC.
En effet, l'éventuelle sortie de la zone euro de la Grèce pèse sur l'avenir économique du Vieux Continent. En outre, la poursuite de l'effondrement des marchés boursiers de Chine continentale vient rappeler le ralentissement économique de ce grand émergent, deuxième pays consommateur de brut au monde.
Enfin, les extractions de pétrole des Etats-Unis, perchées sur des niveaux qui n'avaient plus été constatés depuis les années 70, ne se décident pas à reculer. Et ce alors que selon nombre de courtiers, l'Opep pompe sensiblement plus de brut que ses quotas officiels (30 millions de barils/jour).
D'ailleurs selon Commerzbank (XETRA:CBKG), le recul constaté la veille était la plus forte baisse quotidienne des barils (- 6% pour le Brent, - 8% pour le WTI) en cinq mois, ce qui peut aussi s'expliquer par la fermeture des marchés vendredi aux Etats-Unis.
'La baisse du pétrole de ces derniers jours peut sans doute être attribuée à l'anticipation qu'un accord avec l'Iran pourrait être conclu cette semaine', estiment les spécialistes, ce qui ouvrirait la perspective d'un retour à plein régime de l'Iran en tant qu'exportateur d'or noir.
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