Une grève ouvrière dans une usine Samsung (KS:005930) en Inde en est à son cinquième jour, attirant l'attention sur le Centre of Indian Trade Unions (CITU), un puissant groupe syndical bénéficiant d'un soutien politique.
La grève dans l'usine Samsung du Tamil Nadu a interrompu la production de l'entreprise, les travailleurs revendiquant des salaires plus élevés. Le CITU est connu pour son influence dans le secteur automobile avec des entreprises comme Hyundai, mais étend maintenant ses efforts au secteur de la fabrication électronique.
Les manifestations chez Samsung ont suscité des inquiétudes concernant l'initiative du Premier ministre Narendra Modi visant à attirer les investissements étrangers et à augmenter la production électronique en Inde. Le pays a attiré des entreprises comme Foxconn et Micron grâce à des politiques favorables aux entreprises et des coûts de main-d'œuvre plus bas, dans le but de diversifier les chaînes d'approvisionnement hors de Chine.
Vendredi, les travailleurs ont poursuivi leur manifestation, portant des chemises bleues Samsung et des casquettes rouges CITU. Le groupe syndical, créé en 1970 et comptant 6,6 millions de membres, milite pour de meilleurs salaires et la possibilité de négociation collective dans le secteur électronique en pleine croissance.
S Kannan, secrétaire général adjoint du CITU au Tamil Nadu, a souligné l'absence de révisions salariales appropriées et d'opportunités de négociation dans le secteur. Il a mentionné que le CITU défend également les droits des travailleurs chez le fournisseur d'Apple, Flex, et l'entreprise électronique Sanmina, cherchant la reconnaissance syndicale et l'amélioration des salaires.
Flex a répondu en affirmant son engagement envers les normes mondiales les plus élevées en matière de pratiques de travail et d'environnement de travail respectueux. Pendant ce temps, le bureau du Premier ministre, le ministère fédéral des Technologies de l'Information, le ministère du Travail du Tamil Nadu et Sanmina n'ont pas commenté la situation.
La grève chez Samsung est significative, car l'usine du Tamil Nadu représente environ un tiers des 12 milliards de dollars de revenus annuels de Samsung en Inde. Ces troubles coïncident avec la tournée aux États-Unis du ministre en chef du Tamil Nadu, M.K. Stalin, où il a rencontré des entreprises comme Nike et Ford.
La lettre privée du CITU à la direction de Samsung en juillet, demandant des salaires plus élevés, est restée sans réponse, conduisant à la grève actuelle. Le salaire mensuel moyen des travailleurs de Samsung est cité à 25 000 roupies (300 dollars), avec une demande d'augmentation de 36 000 roupies (430 dollars) sur trois ans. Le coût de la vie a rendu la situation difficile pour les travailleurs, dont certains sont dans l'entreprise depuis une décennie et ne gagnent que 23 000 roupies par mois.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.