Toujours plus bas. Vendredi midi sur le Vieux Continent, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en février 2016 cédait 0,5% à 36,9 dollars, le WTI américain de même échéance perdant 0,8% à 34,7 dollars.
Rien en semble devoir entraver la chute du cours du pétrole
Le brut reste sous le coup de la dernière décision de l'Opep, cartel pétrolier emmené par l'Arabie saoudite qui concentre près de 40% de l'offre pétrolière mondiale. Voilà un an, Riyad emmenait les autres Etats-membres dans une guerre des parts de marché contre les producteurs extérieurs au cartel, Etats-Unis et Russie en tête.
En clair, l'Opep a ouvert les vannes un peu plus grand au début du mois, en supprimant des quotas de production officiels (30 millions de barils/jour) qu'elle dépassait de toute façon de presque deux millions d'unités. Et ce alors que l'Iran devrait bénéficier progressivement, l'année prochaine, d'une levée des sanctions internationales qui le conduira probablement à augmenter ses exportations
Dans ce contexte, l'offre de brut progresse toujours plus vite qu'une demande qui pourtant n'est pas en berne. D'où un effet dévastateur sur les prix qui tarde cependant à chasser certains producteurs du marché. A suivre.
EG
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Rien en semble devoir entraver la chute du cours du pétrole
Le brut reste sous le coup de la dernière décision de l'Opep, cartel pétrolier emmené par l'Arabie saoudite qui concentre près de 40% de l'offre pétrolière mondiale. Voilà un an, Riyad emmenait les autres Etats-membres dans une guerre des parts de marché contre les producteurs extérieurs au cartel, Etats-Unis et Russie en tête.
En clair, l'Opep a ouvert les vannes un peu plus grand au début du mois, en supprimant des quotas de production officiels (30 millions de barils/jour) qu'elle dépassait de toute façon de presque deux millions d'unités. Et ce alors que l'Iran devrait bénéficier progressivement, l'année prochaine, d'une levée des sanctions internationales qui le conduira probablement à augmenter ses exportations
Dans ce contexte, l'offre de brut progresse toujours plus vite qu'une demande qui pourtant n'est pas en berne. D'où un effet dévastateur sur les prix qui tarde cependant à chasser certains producteurs du marché. A suivre.
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