Les marchés actions européens évoluent en ordre dispersé après le séisme provoqué par le 'non' grec au référendum de ce week-end.
Vers 11h30, dans un contexte de flou persistant autour du dossier grec et au cours d'une séance délicate pour les valeurs liées au secteur pétrolier, le Footsie 100 est stable et le Dax s'effrite de 0,1%. L'AEX (Amsterdam) et le CAC 40 abandonnent quant à eux respectivement 0,4 et 0,5%. A contrario, les places périphériques rebondissent comme en témoignent les hausses de 0,3% de l'Ibex 35 (Madrid) et de 0,8% du Footsie MIB (Milan), tandis qu'à Zürich le SMI grappille 0,2%.
Après le 'non' grec de dimanche, les opérateurs souhaitent que des progrès soient réalisés aujourd'hui à l'occasion de l'Eurogroupe exceptionnel qui doit s'ouvrir à 13h00 à Bruxelles. Donald Tusk, le président du conseil européen, a par ailleurs convoqué un sommet extraordinaire de la zone euro à la suite du référendum grec, lequel a conforté Athènes dans sa stratégie de défiance à l'endroit de ses créanciers, mais fait redouter une sortie du pays de la zone euro. Ledit sommet doit se tenir à Bruxelles à partir de 18h00.
'Même si un accord dès ce soir semble difficile à imaginer, le résultat de ces 2 réunions permettra clairement de déterminer quelle est la voie que souhaitent emprunter les acteurs concernés', commente Natixis.
'Nous avons déjà fait preuve de beaucoup de solidarité avec la Grèce et la dernière proposition que nous avons faite était très généreuse', a de son côté déclaré Angela Merkel, ce qui laisse présager de tractations toujours très difficiles. 'Il reviendra aux chefs d'Etat d'établir une proposition à partir de celles effectuées par le gouvernement grec', a pour sa part indiqué François Hollande, qui souligne qu''il n'y a plus beaucoup de temps, il y a urgence pour la Grèce mais aussi pour l'Europe'.
Enfin, il est désormais 'temps pour la Grèce d'adopter sa propre monnaie', estime Hans-Werner Sinn, président de l'institut IFO, ce qui vient corrober l'analyse du président du Parlement européen Martin Schulz, président du Parlement européen, selon lequel 'les Grecs devront introduire une autre monnaie, puisqu'ils n'auront plus d'euros à disposition comme moyen de paiement'.
Sur le plan des indicateurs, avant la balance commerciale américaine au titre du mois de mai, le ministère allemand de l'Economie a fait état ce matin d'une stagnation de la production industrielle pour ce même mois en séquentiel, contre +0,1% attendu et après +0,6% (chiffre révisé de +0,9%).
Du côté des valeurs, Technip (PARIS:TECF) dévisse de 9,4% après l'annonce d'une accélération des plans d'économies et la suppression de 6.000 postes. Le groupe parapétrolier déclare en effet 'anticiper la dégradation de l'environnement du marché pétrolier et gazier' et a lancé un 'profit warning' sur une partie de ses prévisions, entraînant notamment Subsea 7 (-5,8% à Londres) et Saipem (-3,6%) dans son sillage.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Vers 11h30, dans un contexte de flou persistant autour du dossier grec et au cours d'une séance délicate pour les valeurs liées au secteur pétrolier, le Footsie 100 est stable et le Dax s'effrite de 0,1%. L'AEX (Amsterdam) et le CAC 40 abandonnent quant à eux respectivement 0,4 et 0,5%. A contrario, les places périphériques rebondissent comme en témoignent les hausses de 0,3% de l'Ibex 35 (Madrid) et de 0,8% du Footsie MIB (Milan), tandis qu'à Zürich le SMI grappille 0,2%.
Après le 'non' grec de dimanche, les opérateurs souhaitent que des progrès soient réalisés aujourd'hui à l'occasion de l'Eurogroupe exceptionnel qui doit s'ouvrir à 13h00 à Bruxelles. Donald Tusk, le président du conseil européen, a par ailleurs convoqué un sommet extraordinaire de la zone euro à la suite du référendum grec, lequel a conforté Athènes dans sa stratégie de défiance à l'endroit de ses créanciers, mais fait redouter une sortie du pays de la zone euro. Ledit sommet doit se tenir à Bruxelles à partir de 18h00.
'Même si un accord dès ce soir semble difficile à imaginer, le résultat de ces 2 réunions permettra clairement de déterminer quelle est la voie que souhaitent emprunter les acteurs concernés', commente Natixis.
'Nous avons déjà fait preuve de beaucoup de solidarité avec la Grèce et la dernière proposition que nous avons faite était très généreuse', a de son côté déclaré Angela Merkel, ce qui laisse présager de tractations toujours très difficiles. 'Il reviendra aux chefs d'Etat d'établir une proposition à partir de celles effectuées par le gouvernement grec', a pour sa part indiqué François Hollande, qui souligne qu''il n'y a plus beaucoup de temps, il y a urgence pour la Grèce mais aussi pour l'Europe'.
Enfin, il est désormais 'temps pour la Grèce d'adopter sa propre monnaie', estime Hans-Werner Sinn, président de l'institut IFO, ce qui vient corrober l'analyse du président du Parlement européen Martin Schulz, président du Parlement européen, selon lequel 'les Grecs devront introduire une autre monnaie, puisqu'ils n'auront plus d'euros à disposition comme moyen de paiement'.
Sur le plan des indicateurs, avant la balance commerciale américaine au titre du mois de mai, le ministère allemand de l'Economie a fait état ce matin d'une stagnation de la production industrielle pour ce même mois en séquentiel, contre +0,1% attendu et après +0,6% (chiffre révisé de +0,9%).
Du côté des valeurs, Technip (PARIS:TECF) dévisse de 9,4% après l'annonce d'une accélération des plans d'économies et la suppression de 6.000 postes. Le groupe parapétrolier déclare en effet 'anticiper la dégradation de l'environnement du marché pétrolier et gazier' et a lancé un 'profit warning' sur une partie de ses prévisions, entraînant notamment Subsea 7 (-5,8% à Londres) et Saipem (-3,6%) dans son sillage.
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