PARIS (Reuters) - Le PDG d'Orange, Stéphane Richard, fait état, dans le Journal du dimanche, de discussions avec les dirigeants de l'opérateur Telecom Italia sur un rapprochement entre les deux groupes tout en démentant toute négociation avancée à ce stade.
"Il n'y a pas de négociations, simplement des échanges de vues avec les dirigeants", déclare-t-il. "Mais cela pourrait être une belle opportunité de consolidation européenne."
Un rapprochement entre le premier opérateur français et le premier opérateur italien donnerait naissance à l'un des tous premiers opérateurs paneuropéens.
Contacté par Reuters, un porte-parole de Telecom Italia a démenti toute discussion avec Orange sur un possible rapprochement. "Nous démentons fermement" cette information, a-t-il dit.
Personne n'était joignable dans l'immédiat chez Orange pour un commentaire.
Selon une source proche du gouvernement français citée par le JDD, l'Etat, actionnaire d'Orange à 25%, "acceptera de lâcher un peu son emprise pour une opération d'envergure."
Le PDG d'Orange est lui assez optimiste sur les chances de convaincre Vincent Bolloré, président du conseil de surveillance de Vivendi (PARIS:VIV), qui est en passe de détenir 5,7% du capital de Telecom Italia.
"Il n'est pas un concurrent et nos stratégies européennes peuvent être complémentaires", indique Stéphane Richard.
(Marine Pennetier avec Gwenaelle Barzic, et Danilo Masoni à Milan, édité par Henri-Pierre André)