Les cours des deux principaux barils de référence pourraient bien terminer la semaine sur des baisses marquées, ignorant les tensions géopolitiques et les bonnes statistiques américaines. A cette heure sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre perdait encore 0,5% par rapport à hier soir, à 105,5 dollars, le WTI américain cédant même 0,9% à 97,3 dollars.
A en juger par les cours actuels, le Brent s'apprête à terminer la semaine sur une baisse de 2,4%, quand le WTI, lui, pourrait céder 4,5% sur la période considérée.
Certes, les stocks commerciaux de brut américains ont encore diminué, et plus qu'attendu. En outre, un incendie a touché une importante raffinerie du Kansas. Il apparaît maintenant que les dégâts sont plus importants que prévu, ce qui pourrait retarder d'autant le retour en service de cette installation.
Cependant aux Etats-Unis, la demande de produits raffinés donne des signes d'essoufflement. L'utilisation moyenne d'essence est à son plus bas niveau sur cette période depuis l'été 2012, relèvent les analystes de Saxo Banque.
La vigueur relative du dollar peut aussi peser sur la demande des pays extérieurs à cette zone monétaire. Enfin, les baisses marquées des marchés d'actions peuvent inciter les spéculateurs sur le brut à réduire leurs positions.
Chez ANZ, on estime cependant que 'la prime de risque géopolitique ne semble pas prise en compte à sa juste mesure, les cours de l'or et du pétrole reculant en dépit des tensions persistantes en Irak, en Iran et en Ukraine'.
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A en juger par les cours actuels, le Brent s'apprête à terminer la semaine sur une baisse de 2,4%, quand le WTI, lui, pourrait céder 4,5% sur la période considérée.
Certes, les stocks commerciaux de brut américains ont encore diminué, et plus qu'attendu. En outre, un incendie a touché une importante raffinerie du Kansas. Il apparaît maintenant que les dégâts sont plus importants que prévu, ce qui pourrait retarder d'autant le retour en service de cette installation.
Cependant aux Etats-Unis, la demande de produits raffinés donne des signes d'essoufflement. L'utilisation moyenne d'essence est à son plus bas niveau sur cette période depuis l'été 2012, relèvent les analystes de Saxo Banque.
La vigueur relative du dollar peut aussi peser sur la demande des pays extérieurs à cette zone monétaire. Enfin, les baisses marquées des marchés d'actions peuvent inciter les spéculateurs sur le brut à réduire leurs positions.
Chez ANZ, on estime cependant que 'la prime de risque géopolitique ne semble pas prise en compte à sa juste mesure, les cours de l'or et du pétrole reculant en dépit des tensions persistantes en Irak, en Iran et en Ukraine'.
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