Jeudi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en juillet se tassait de 0,3% à 108,1 dollars, le WTI américain de même échéance l'imitant à 102,3 dollars.
Hier aux Etats-Unis, la masse de stocks commerciaux de pétrole brut, qui pèse d'autant plus sur les cours qu'elle s'accroît, a surpris les opérateurs : attendu pratiquement stable, cet indicateur est ressorti en baisse de 3,4 millions d'unités. En cause : essentiellement un recul des importations. Une bonne nouvelle alors que les Etats-Unis manquent d'autant moins d'or noir que leur production domestique, en forte hausse, a retrouvé ses niveaux de la fin des années 80.
Cependant, du côté de l'essence, le produit raffiné le plus suivi avec le retour des beaux jours et leur corollaire de départs en vacances, une légère déception était de mise : au lieu d'un retrait de 150.000 barils, une hausse de 210.000 unités a été constatée. Une mauvaise nouvelle alors que la 'driving season' vient de commencer.
Autre facteur incitant les opérateurs pétroliers à la modération : l'incertitude avant la conférence de presse que le président de la BCE, Mario Draghi, organisera à compter de 14 heures 30. Les consensus attend que la BCE passe à l'acte non seulement sur ses taux directeurs, mais aussi des mesures de refinancement de long terme (LTRO) ciblées, voire des rachats d'actifs non conventionnelles.
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