Par Laura Sanchez
Investing.com - Les marchés européens se sont tendus jeudi -Ibex 35, CAC 40, DAX... - au cours d'une semaine intense de données macroéconomiques et de résultats. "Les résultats des entreprises ont été perturbés par le bruit de fond provenant de First Republic Bank (NYSE :FRC)", souligne Bankinter (BME :BKT).
Chez Renta 4 (BME :RTA4), on souligne qu'il n'y a toujours pas d'accord entre les régulateurs et les grandes banques sur la situation de la First Republic Bank afin de déterminer qui offre un soutien supplémentaire et assume donc davantage de pertes.
Le directeur note que "depuis qu'ils ont injecté 30 milliards de dollars de dépôts dans la banque".
"Les craintes renouvelées sur l'état des banques américaines de taille moyenne sont de retour après la présentation des chiffres trimestriels de First Republic Bank, une banque qui continue d'être dans la ligne de mire des investisseurs en raison des lourdes pertes de dépôts qu'elle a subies récemment. Ainsi, ses actions, après avoir chuté de près de 50% mardi, ont encore baissé de 30% hier, alors que le ton général du reste des banques régionales américaines 'distinguées' était sensiblement meilleur que mardi, les actions de beaucoup d'entre elles clôturant à la hausse", reconnaissent les analystes de Link Securities.
Selon ces analystes, les marchés boursiers sont toujours sous pression, le "côté" du marché qui parie sur un "atterrissage brutal" s'imposant à nouveau pour la deuxième journée consécutive au côté qui parie sur un "atterrissage en douceur".
Dans ce contexte, les résultats plus qu'acceptables que de nombreuses entreprises publient et même le ton relativement serein que leurs dirigeants affichent quant aux performances futures de leurs activités ne suffisent pas à rassurer les investisseurs qui, pour l'instant, ont choisi de voir le "verre à moitié vide". De plus, dans de nombreux cas, la réaction du marché aux chiffres publiés par les entreprises et les conclusions qu'en tirent les analystes ainsi que leurs attentes commerciales (changements d'estimations, de valorisations et de recommandations) sont très différentes, ce qui montre que les investisseurs choisissent d'ignorer les différents fondamentaux des entreprises et de les mettre tous dans le même sac", affirment-ils.