Les ministres de l’énergie représentant les grandes démocraties du Groupe des Sept (G7) devraient signer un accord visant à mettre fin à l’utilisation du charbon dans la production d’électricité d’ici 2023 et 2035. Toutefois, deux sources diplomatiques affirment que l’Allemagne et le Japon pourraient être exemptés de cet accord.
Les grandes lignes de l’accord
Des sources affirment que les pays du G7 promettent de fermer leurs centrales au charbon d’ici le début des années 2030, mais ces pays pourraient également choisir d’avoir un délai aligné sur le maintien de l’augmentation de la température mondiale en dessous de 1,5°C.
Cela donnerait de la flexibilité à Berlin et à Tokyo, étant donné que leurs centrales au charbon produisent plus d’un quart de leur électricité totale. L’Allemagne vise à fermer ses centrales à charbon d’ici 2038, tandis que le Japon n’a pas encore fixé de date limite.
L’importance de cet accord
Un tel accord sur le charbon représenterait une avancée significative vers les objectifs définis en 2023 par le sommet climatique des Nations Unies COP28 visant à minimiser progressivement l’utilisation des combustibles fossiles, le charbon étant le plus polluant.
Les ministres du G7 devraient publier leur communiqué final en début d’après-midi, dans lequel les ministres de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, des États-Unis, du Japon, de la France, du Canada et de l’Italie approuveront un accord technique conclu lundi.
Le ministre italien de l’Energie et président de la réunion du G7, Gilberto Pichetto Fratin, a déclaré que les ministres allaient probablement restreindre les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe vers l’Europe.