Le ministère de la Justice américain (DOJ) a présenté une série de mesures potentielles visant à démanteler la domination de Google dans la recherche, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur la rentabilité du géant technologique et ses avancées en matière d'intelligence artificielle (IA). Les propositions du DOJ, révélées mardi, suggèrent que Google pourrait être contraint de céder certains segments d'activité, tels que son navigateur Chrome et son système d'exploitation Android, pour résoudre les problèmes liés à son prétendu monopole illégal dans la recherche en ligne.
Parmi les mesures suggérées, le DOJ envisage d'interdire à Google de collecter des données sensibles des utilisateurs et d'exiger que l'entreprise mette ses résultats et index de recherche à la disposition de ses concurrents. De plus, les propositions incluent la possibilité pour les sites web de refuser que leur contenu soit utilisé pour entraîner les produits d'IA de Google et l'obligation pour Google de rendre des comptes à un comité technique nommé par le tribunal.
Ces mesures pourraient particulièrement perturber les opérations d'IA de Google, qui font déjà face à des défis de la part de startups émergentes comme OpenAI, le créateur de ChatGPT, et Perplexity, un opérateur de moteur de recherche alimenté par l'IA. Le cabinet de recherche eMarketer prévoit que la part de marché de Google dans la publicité liée à la recherche aux États-Unis passera sous la barre des 50% d'ici 2025, marquant le premier déclin de ce type en plus d'une décennie.
Un analyste de Bernstein a souligné les difficultés que Google pourrait rencontrer dans la bataille plus large de l'IA si ces mesures réglementaires sont mises en œuvre. Les entreprises qui pourraient bénéficier des actions du DOJ incluent les fournisseurs de recherche DuckDuckGo et Microsoft Bing, ainsi que les concurrents en IA comme Meta Platforms et Amazon.
Cependant, la probabilité que les mesures du DOJ soient mises en œuvre reste incertaine. Les investisseurs d'Alphabet (NASDAQ:GOOGL), malgré plusieurs actions antitrust cette année, y compris une décision récente lundi concernant l'App Store de Google, ont montré une inquiétude minimale face aux dernières propositions du DOJ.
Les actions d'Alphabet n'étaient en baisse que de 0,9% mercredi, indiquant que le marché n'est pas excessivement préoccupé par une éventuelle scission forcée de Google, selon Russ Mould, directeur des investissements chez AJ Bell.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.