Le PDG de Bank of America (NYSE:BAC), Brian Moynihan, s'est montré confiant jeudi quant à l'atterrissage en douceur de l'économie américaine, attribuant cette évolution à la vigueur continue des dépenses de consommation. Les stratèges de la banque pensent qu'une récession n'est pas à l'horizon, Moynihan ayant déclaré lors d'un déjeuner organisé par l'Economic Club of New York que la vigueur des dépenses de consommation a inversé les appels à la récession.
M. Moynihan a également souligné que l'épargne des clients et la qualité du crédit des clients commerciaux de Bank of America restaient solides. Il a noté que la Réserve fédérale avait réussi à lutter contre l'inflation, mais il a averti qu'il y avait maintenant un défi équivalent et opposé, à savoir s'assurer que la Réserve fédérale n'exagère pas dans le resserrement de sa politique monétaire.
En ce qui concerne le projet de Bâle III, qui prévoit des exigences plus élevées en matière de fonds propres pour les banques américaines, M. Moynihan a exprimé des préoccupations similaires à celles de ses homologues. Il a averti que ces règles pourraient potentiellement rendre les banques américaines moins compétitives au niveau mondial et a déclaré qu'il n'avait jamais vu autant de controverse sur les règles en matière de capital.
Alastair Borthwick, directeur financier de Bank of America, s'était déjà fait l'écho de ces préoccupations, avertissant que les règles proposées pourraient limiter les prêts bancaires, car les actifs pondérés en fonction des risques pourraient être comptabilisés deux fois dans certains cas. Cette critique de la proposition est partagée par d'autres dirigeants financiers, notamment Jamie Dimon, PDG de JPMorgan (NYSE:JPM), et David Solomon, PDG de Goldman Sachs (NYSE:GS), ainsi que par quelques gouverneurs de la Fed, qui ont tous exprimé des inquiétudes quant aux risques potentiels pour le crédit bancaire.
Cet article a été rédigé avec l'aide d'une IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, voir nos CGU.