L'économiste en chef de Goldman Sachs (NYSE:GS), Jan Hatzius, a rejeté les craintes d'une récession imminente en raison des augmentations successives des taux d'intérêt de la Réserve fédérale au cours des dernières années, lors d'une interview sur CNBC mercredi. Ce point de vue va à l'encontre de celui de certains responsables de la Fed qui prévoient des effets "décalés" durables sur l'économie à la suite de ces ajustements de taux.
M. Hatzius a fait valoir que les effets négatifs les plus graves ont déjà été ressentis et que la majeure partie de l'impact du resserrement monétaire de la Fed sur la croissance du PIB s'est fait sentir en 2022 et au début de 2023. La récente hausse des taux d'intérêt à long terme a prolongé la décélération économique de quelques trimestres supplémentaires, mais Goldman Sachs prévoit que ces influences s'estomperont bientôt.
Goldman Sachs suggère que le décalage entre le resserrement monétaire et la croissance du PIB est plus court qu'on ne le pense généralement, et qu'il commence lorsque les marchés prévoient un resserrement. Hatzius maintient une perspective positive sur l'économie, prévoyant que l'inflation peut diminuer sans causer de dommages substantiels à l'économie.
Il prévoit également une croissance continue du revenu disponible réel des ménages, ce qui sera bénéfique pour les consommateurs. L'inflation se maintenant légèrement au-dessus de 2 %, M. Hatzius s'attend à ce que la Fed s'abstienne de modifier ses taux jusqu'au quatrième trimestre 2024.
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