Investing.com - Les actions du secteur de l'uranium ont décollé hier lundi, poursuivant une tendance haussière déjà bien installée, alors que la crise de l’énergie en Europe incite les investisseurs à parier sur l’énergie nucléaire, à juste titre si l’on en croit l’actualité récente.
Le NorthShore Global Uranium Mining ETF a clôturé en hausse de 5,5 % lundi, et le Global X Uranium ETF (NYSE:URA) a gagné 4,7 %. Depuis le début du mois d’octobre, ces ETF progressent de plus de 20%.
L’intérêt des investisseurs pour le nucléaire est basé sur le fait que les centrales peuvent produire de l’énergie 24 heures sur 24, sept jours sur sept, contrairement aux à l'énergie solaire et l'énergie éolienne, qui sont des sources d'énergie intermittentes avec une production largement dépendant de la météo.
Cela positionne en quelque sorte l’énergie nucléaire comme une solution de secours, ou une solution complémentaire aux énergies vertes, dans le cadre de la transition énergétique mondiale, qui a montré ses limites avec les pénuries d’énergie en Europe.
La France bien décidée à persister dans l'énergie nucléaire
Et l’actualité donne clairement raison aux investisseurs ces derniers jours.
La semaine dernière, le président français Emmanuel Macron a annoncé qu'il prévoyait d'investir un milliard d'euros dans le développement de mini-réacteurs modulaires dans le cadre d'une initiative plus large en faveur des énergies propres.
On notera par ailleurs que selon des informations diffusées par le journal Le Figaro, Macron souhaiterait annoncer avant Noel la construction de 6 nouveaux réacteurs nucléaires EPR en France. Le journal a en effet écrit, sur la base de sources anonymes, que "le chef de l’Etat cherche le bon moment pour annoncer la construction de six nouveaux EPR. Elle sera officialisée avant les vacances de Noël."
Cette rumeur, qui doit encore être confirmée, pourrait avoir joué un grand rôle dans la hausse des actions d'Uranium hier.