Dans un message adressé aux investisseurs mercredi, les spécialistes de Barclays (LON:BARC) ont exprimé leur crainte que les réductions anticipées des taux d'intérêt par la Réserve fédérale et l'élection présidentielle américaine de 2024 n'influencent négativement les actions axées sur la croissance et celles ayant une grande capitalisation boursière.
L'institution financière précise que dans le passé, ces événements ont favorisé différents styles d'investissement tels que ceux qui recherchent des dividendes, ceux qui recherchent des actifs sous-évalués et des actions de sociétés plus petites, ce qui pourrait remettre en question la préférence dominante pour les actions associées à la croissance et celles ayant une grande capitalisation boursière.
L'étude de Barclays, qui couvre la période allant de 1984 à aujourd'hui, a analysé 11 cas où la Réserve fédérale a abaissé les taux d'intérêt et 10 élections présidentielles aux États-Unis.
Les résultats indiquent que les réductions initiales des taux d'intérêt favorisent généralement les dividendes totaux, une catégorie qui comprend les dividendes et les rachats d'actions, tout en ayant un effet préjudiciable sur la stabilité du marché.
La banque signale que, plus précisément, les investissements recherchant des dividendes ont produit des rendements financiers constamment positifs sur les périodes de trois et six mois suivant la première baisse des taux d'intérêt, car la baisse des taux rend les actifs générant des revenus plus attrayants.
En revanche, les rendements des placements axés sur la stabilité du marché "ont toujours été négatifs" au cours de la même période, souvent affectée par les ralentissements économiques.
Notamment, les actions des petites entreprises n'ont pas été aussi performantes que celles des grandes capitalisations boursières dans les neuf mois qui ont suivi les réductions de taux d'intérêt, mais elles ont fini par s'améliorer, conformément à l'identification antérieure par Barclays des actions des petites entreprises comme des investissements qui tendent à se redresser en fin de récession et au début d'une expansion économique.
En ce qui concerne les élections présidentielles aux États-Unis, Barclays indique que les actions à la recherche d'actifs sous-évalués et celles des petites entreprises ont traditionnellement enregistré de meilleures performances.
Elle observe que ces styles d'investissement ont toujours produit des rendements financiers élevés sur des périodes de trois, six et douze mois après une élection.
À l'inverse, les actions qui s'appuient sur le Momentum ont enregistré des rendements financiers négatifs à court terme, ce que Barclays associe à une évolution potentielle vers des actions recherchant des actifs sous-évalués pendant les périodes électorales.
L'institution financière reconnaît que ces tendances historiques sont en contradiction avec sa préférence fondamentale pour les actions axées sur la croissance et celles à forte capitalisation boursière, qu'elle sélectionne en fonction de la forte croissance de leur chiffre d'affaires et de leur bénéfice par action, de leur stabilité financière et de leur prix attractif dans un contexte de baisse des taux d'intérêt.
Toutefois, les spécialistes estiment que la performance historique des actions à la recherche d'actifs sous-évalués et des petites entreprises à l'approche de ces événements importants constitue une menace certaine pour leurs prévisions, ce qui nécessite une observation vigilante à l'approche de ces événements.
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