PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes se stabilisent jeudi à la mi-séance, sur fond de rafale de résultats d'entreprises supérieurs aux attentes et Wall Street est attendue dans le vert à l'ouverture.
Vers 10h50 GMT, le CAC 40 grappille 0,06% (3,12 points) à 5.085,69 points à Paris, le Dax cède 0,06% à Francfort et le FTSE gagne 0,20% à Londres. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est inchangé (-0,03%) et l'EuroStoxx 50 de la zone euro recule de 0,22%.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse, où la journée sera également ponctuée par une salve de résultats.
"D'une manière générale, les marchés retrouvent leur calme", juge Vincent Guenzi, gérant de portefeuille chez Cholet Dupont, à Paris. "Les déceptions sur les résultats aux Etats-Unis sont amorties en Europe, en grande partie parce que les valorisations ne sont pas excessives", poursuit-il en rappelant que l'on s'achemine lentement vers un troisième plan d'aide pour la Grèce.
Le Parlement grec a adopté dans la nuit à une très large majorité le deuxième train de réformes réclamé par les créanciers pour lancer les négociations sur un nouveau plan d'aide, qui devraient s'ouvrir vendredi à Athènes.
Portés par l'annonce de trimestriels surpassant les prévisions, les titres Crédit Suisse, Unilever (LONDON:ULVR) et ABB figurent parmi les plus fortes performances européennes, avec des gains respectifs de près de 7%, 2,75% et 2,3%.
L'action Pearson (LONDON:PSON) s'adjuge près de 2%. L'éditeur britannique a décidé de vendre le Financial Times à une société internationale du numérique, a déclaré jeudi à Reuters une source proche du dossier.
Malgré des trimestriels également au-delà du consensus, Syngenta peine à convaincre les investisseurs qu'il est judicieux de refuser les avances de Monsanto et recule de 1,6%.
Les rendements des obligations des pays dits de la périphérie de la zone euro (Espagne, Italie, Portugal) se détendent et ceux de la dette allemande sont stables.
Sur le marché des changes, l'euro s'adjuge près de 0,6% vers 10h40 GMT et reste juste en deçà de la marque de 1,10 dollar, après l'avoir touchée pour la première fois en plus d'une semaine.
De son côté le dollar reflue de 0,6% face à un panier de devises de référence, ce qui contribue à la stabilisation des cours du pétrole après la chute liée à la hausse inattendue des stocks de brut aux Etats-Unis mercredi.
(Liisa Tuhkanen et Lionel Laurent; Myriam Rivet pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)