La stratégie de la Banque centrale européenne (BCE) consistant à maintenir des coûts d'emprunt élevés, alors même que l'économie allemande montre des signes de fort ralentissement, a été remise en question. Cette évolution a été révélée mardi, lorsque Robert Holzmann, une figure clé de la BCE, a abordé les hausses potentielles des coûts d'emprunt maximaux lors d'un événement organisé par Bloomberg.
M. Holzmann a cité les négociations salariales et la hausse des prix du pétrole comme des facteurs influençant la position de la BCE. Il a également fait référence à la promesse de la banque de maintenir des coûts d'emprunt élevés afin de gérer l'inflation. Cette déclaration intervient alors que les débats politiques se poursuivent sur la question d'une nouvelle augmentation des taux au-delà de 4 % au cours de ce que l'on appelle la phase historique de resserrement monétaire de la BCE.
L'impact de ces hausses de taux sur l'inflation sera révélé lors de la publication des données de septembre. Un ralentissement significatif de l'économie allemande est attendu, ce qui influencera probablement les discussions futures concernant les coûts d'emprunt et la politique monétaire.
Holzmann a reconnu l'engagement de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, à maintenir des coûts d'emprunt élevés, malgré l'incertitude économique. Il a également évoqué le programme d'achat d'actifs (APP), en discutant des ventes potentielles d'actifs dans le cadre de ce programme.
En outre, Holzmann s'est montré optimiste quant aux surprises potentielles en matière de croissance en Chine et a exprimé son soutien aux discussions sur la fin du réinvestissement dans le portefeuille pandémique. Il a également souligné le rôle joué par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne, dans ces considérations économiques.
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