LONDRES (Reuters) - Les journalistes du Financial Times ont décidé de faire grève pour contester les projets du japonais Nikkei, nouveau propriétaire du titre, au sujet de leur système de retraite, a annoncé jeudi le syndicat National Union of Journalists.
Sur les deux tiers de journalistes ayant participé au vote, 92% ont approuvé le principe de la grève au sein du quotidien financier britannique, identifiable à ses pages couleur saumon.
Selon les responsables syndicaux, le nouveau propriétaire compte réaliser environ quatre millions de livres (5,7 millions d'euros) d'économies sur les retraites et affecter cette somme au paiement du loyer du siège du journal dans le quartier de Southwark Bridge, à Londres. Le siège appartient toujours à Pearson (L:PSON), l'ancien propriétaire du titre.
Il n'a pas été possible dans l'immédiat d'obtenir de réaction de la part du journal ou du directeur de sa rédaction, Lionel Barber.
Le Financial Times bénéficie d'un lectorat particulièrement fidèle et il s'est mieux adapté que d'autres titres à la transition vers le numérique. Pearson l'a cédé en juillet à Nikkei pour 1,3 milliard de dollars (1,21 milliard d'euros).
(Paul Sandle, Bertrand Boucey pour le service français, édité par)