par Jörn Poltz
MUNICH (Reuters) - L'ancien président du directoire d'Audi, Rupert Stadler, s'est dit prêt à plaider coupable dans le cadre de l'enquête sur l'implication de la marque dans le scandale des émissions polluantes des moteurs diesel de Volkswagen (ETR:VOWG_p), sa maison-mère, en échange d'une peine de prison avec sursis et d'une amende de 1,1 million d'euros, ont déclaré mercredi ses avocats.
L'ancien patron est jugé depuis 2020 pour son rôle dans le scandale du "dieselgate" après que Volkswagen et Audi ont admis en 2015 avoir développé des moteurs équipés de logiciels de manipulation des émissions polluante, pour tromper les tests.
Rupert Stadler fera une déclaration dans deux semaines, après quoi le juge décidera si elle équivaut à des aveux complets, ont indiqué les avocats. Les procureurs ont accepté l'accord.
L'ancien dirigeant d'Audi est accusé de ne pas avoir mis fin à la vente des véhicules manipulés après que le scandale a été révélé.
Un juge avait déclaré qu'il risquait une peine d'emprisonnement de 1,5 à 2 ans, pouvant être suspendue s'il acceptait de plaider coupable.
(Reportage de Jörn Poltz, rédigé par Matthias Williams, version française Dina Kartit, édité par Kate Entringer)