WASHINGTON - Le Forum international de l'énergie (IEF) prévoit une augmentation significative de 25 % du commerce mondial de gaz naturel liquéfié (GNL) au cours des cinq prochaines années, anticipant un volume annuel de 500 millions de tonnes d'ici 2028. Cette projection s'inscrit dans un contexte de forte demande de GNL, considéré comme un moteur essentiel de la croissance économique mondiale et de la sécurité énergétique.
Les États-Unis devraient conserver leur position de premier fournisseur de GNL, avec des augmentations de capacité d'exportation de 17 % d'ici à 2025 et de 43 % d'ici à 2028. L'IEF, ainsi que Synmax, ont annoncé un niveau record du commerce mondial de GNL pour 2022, les États-Unis apparaissant comme le principal exportateur cette année.
La dépendance de l'Europe à l'égard du GNL devrait dépasser 50 % d'ici à 2030, avec une augmentation correspondante de la capacité de regazéification de 48 %. Cette évolution intervient après que l'Europe a connu une augmentation significative de la demande de GNL à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui a entraîné une baisse de la production de gaz russe et une hausse des prix du GNL sur le marché mondial. Ces événements ont mis en évidence les risques géopolitiques qui pèsent sur le marché du GNL et ont renforcé le rôle du GNL dans le bouquet énergétique de l'Europe.
La Chine est devenue le plus grand importateur de GNL, et sa part des contrats mondiaux actifs devrait atteindre près d'un quart de l'offre mondiale d'ici à 2030. Les pays d'Asie du Sud-Est tels que Singapour, le Viêt Nam et les Philippines doublent également leur demande et se positionnent comme des centres clés pour les importations de GNL. L'Asie-Pacifique a notamment signé 46 % des contrats de GNL de cette année.
Joseph McMonigle, de l'IEF, a souligné l'importance du GNL pour renforcer la sécurité énergétique et soutenir la croissance économique. Toutefois, il a également souligné que les risques géopolitiques contribuent à la fragilité du marché, les perturbations de l'approvisionnement et la volatilité des prix ayant un impact sur les économies émergentes. L'année dernière, des pays d'Asie du Sud comme l'Inde, le Pakistan et le Bangladesh ont vu leurs achats de GNL diminuer de 16 %, ce qui souligne la nécessité pour les gouvernements de diversifier les sources d'énergie et de renforcer les infrastructures de gaz et de GNL.
Alors que le paysage mondial de l'énergie continue d'évoluer, ces développements signalent un changement significatif vers une plus grande dépendance au GNL dans diverses régions. La croissance prévue du commerce mondial reflète à la fois les défis posés par les tensions géopolitiques et le rôle stratégique du GNL pour répondre aux futures demandes d'énergie.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.