Les indices actions européens se maintiennent dans le rouge cet après-midi, sur fond d'inquiétudes au sujet de la situation en Ukraine et de doutes sur une action de la BCE la semaine prochaine.
Milan recule de 1,5%, Francfort de 1,4%, Madrid de 1,2%, Lisbonne perd 0,9%, Zurich 0,7%, Paris 0,6%, Amsterdam et Bruxelles 0,5% et Londres 0,4%. A New York, le Dow Jones abandonne 0,5% et le Nasdaq 0,4%.
'Alors qu'aucune avancée concrète n'a débouché du sommet de Minsk, les insurgés ukrainiens semblent avoir regagné de nouveaux territoires dans l'Est du pays', note XTB France, pour qui 'le caractère explosif du dossier peut être un vecteur majeur pour les marchés financiers'.
La situation géopolitique fait passer au second plan les indicateurs américains de l'après-midi, comme la légère révision en hausse de la croissance du PIB au deuxième trimestre, à +4,2% en rythme annualisé contre +4% en toute première estimation.
Par ailleurs, les inscriptions au chômage ont légèrement diminué la semaine dernière, de 1.000 à 298.000, et les promesses de ventes de logements ont augmenté davantage que prévu en juillet, de 3,3% par rapport à juin.
Annoncée en début d'après-midi, l'inflation en rythme annuel se serait maintenue à +0,8% en Allemagne en août, laissant présager l'annonce d'un faible taux d'inflation pour l'ensemble de la zone euro (consensus à +0,3%) vendredi.
'La BCE ne devrait pas prendre de mesure (lors de sa réunion du 4 septembre), la banque voulant d'abord voir l'impact de ses TLTROs avec la première mise aux enchères qui arrive à la mi-septembre', pronostique Natixis au vu de ces chiffres.
Toujours en Allemagne, le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté presque symboliquement de 1.000 en août, selon des données corrigées de variations saisonnières. Le taux de chômage correspondant est ainsi resté stable à 6,7%.
En queue de peloton à Paris et Amsterdam, Gemalto (AMS:GTO) perd 2% à 76 euros, le spécialiste de la sécurité numérique ayant terminé le premier semestre sur un résultat net part du groupe en baisse de 8,3% à 95,8 millions d'euros, un niveau inférieur aux attentes.
Toujours sur le CAC40 parisien, les opérateurs ne se montrent pas non plus enthousiasmés par les publications de Bouygues (PARIS:BOUY) (-0,4% à 28,4 euros) et de Veolia (PARIS:VIE) (-0,9% à 13,7 euros), mais ils saluent celles d'Essilor (PARIS:ESSI) (+4,1% à 79,3 euros) et de Pernod Ricard (PARIS:PERP) (+0,9% à 88,9 euros).
Vivendi (PARIS:VIV) cède 0,2% à 20,2 euros, alors que le groupe a dévoilé en séance ses résultats semestriels et choisi l'offre de Telefonica (MADRID:TEF) (-0,4% à 12,1 euros à Madrid) pour lui céder sa filiale GVT au Brésil.
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