Après avoir réduit leurs pertes en cours de matinée grâce à l'indice PMI Markit de la zone euro, les Bourses européennes les creusent à nouveau, rattrapées par un environnement déprimant pour l'ensemble des places mondiales.
Athènes abandonne 2,6%, Amsterdam 2,2% et Zurich 2,1%, Londres perd 1,6%, Milan, Madrid et Lisbonne 1,4%, Francfort, Paris et Bruxelles 1,1%. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq lâchent encore 0,9% chacun.
Dans le sillage des indices américains la veille - qui avaient alors connu leur pire séance de l'année - Tokyo a perdu quasiment 3% vendredi en fin de séance, tandis que Shanghai a encore décroché de près de 4,3%.
'Les marchés mondiaux sont passés en mode panique alors que l'étendue du ralentissement économique chinois commence à être perçue sans que les investisseurs aient modifié leur prévision d'une hausse des taux de la Fed en septembre', expliquait-on ce matin chez IG.
L'économie américaine a pourtant donné un nouveau signe de faiblesse cet après-midi, avec de l'indice PMI de Markit qui est retombé à 52,9 en estimation flash pour le mois d'août, son plus bas niveau depuis octobre 2013.
'La démission d'Alexis Tsipras, qui espère voir sa légitimité renforcée lors des prochaines élections anticipées en Grèce le 20 septembre, va aussi créer une (petite) incertitude politique dans un contexte déjà anxiogène', note en outre un gérant de Barclays (LONDON:BARC) Bourse.
Dans un contexte aussi sombre, les marchés n'ont pas profité longtemps de l'estimation flash de l'indice PMI Markit pour la zone euro, qui a progressé légèrement à 54,1 ce mois-ci, et a donc indiqué une expansion continue de l'activité du secteur privé dans la région.
Les données mettent en évidence une accélération de la hausse de l'activité globale en Allemagne et des performances positives pour la France. En dehors du noyau franco-allemand, la croissance s'est accéléree pour atteindre son plus haut niveau depuis juillet 2007.
'Ces dernières données soulignent la capacité de la zone euro à absorber le choc de la crise grecque et des remous qu'elle a créés le mois dernier', commentait Rob Dobson, senior economist à Markit.
Sur le plan des valeurs, TNT Express parvient à rester proche de son équilibre (-0,1%) à Amsterdam, FedEx ayant annoncé le lancement d'une OPA amicale sur le groupe de logistique néerlandais, valorisé à 4,4 milliards d'euros.
Novartis (SIX:NOVN) recule de 2,7% à Zurich, alors que le groupe de santé suisse va faire l'acquisition auprès de GSK (-2% à Londres) de l'ensemble des droits sur Ofatumumab, un traitement expérimental contre la sclérose en plaque et d'autres maladies auto-immunes.
A rebours de la tendance, Mercialys signe la plus forte progression du SBF120 parisien et engrange 3,3%, ce qui s'explique par le relèvement de recommandation de Goldman Sachs de 'neutre' à 'acheter' sur le titre de la foncière.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Athènes abandonne 2,6%, Amsterdam 2,2% et Zurich 2,1%, Londres perd 1,6%, Milan, Madrid et Lisbonne 1,4%, Francfort, Paris et Bruxelles 1,1%. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq lâchent encore 0,9% chacun.
Dans le sillage des indices américains la veille - qui avaient alors connu leur pire séance de l'année - Tokyo a perdu quasiment 3% vendredi en fin de séance, tandis que Shanghai a encore décroché de près de 4,3%.
'Les marchés mondiaux sont passés en mode panique alors que l'étendue du ralentissement économique chinois commence à être perçue sans que les investisseurs aient modifié leur prévision d'une hausse des taux de la Fed en septembre', expliquait-on ce matin chez IG.
L'économie américaine a pourtant donné un nouveau signe de faiblesse cet après-midi, avec de l'indice PMI de Markit qui est retombé à 52,9 en estimation flash pour le mois d'août, son plus bas niveau depuis octobre 2013.
'La démission d'Alexis Tsipras, qui espère voir sa légitimité renforcée lors des prochaines élections anticipées en Grèce le 20 septembre, va aussi créer une (petite) incertitude politique dans un contexte déjà anxiogène', note en outre un gérant de Barclays (LONDON:BARC) Bourse.
Dans un contexte aussi sombre, les marchés n'ont pas profité longtemps de l'estimation flash de l'indice PMI Markit pour la zone euro, qui a progressé légèrement à 54,1 ce mois-ci, et a donc indiqué une expansion continue de l'activité du secteur privé dans la région.
Les données mettent en évidence une accélération de la hausse de l'activité globale en Allemagne et des performances positives pour la France. En dehors du noyau franco-allemand, la croissance s'est accéléree pour atteindre son plus haut niveau depuis juillet 2007.
'Ces dernières données soulignent la capacité de la zone euro à absorber le choc de la crise grecque et des remous qu'elle a créés le mois dernier', commentait Rob Dobson, senior economist à Markit.
Sur le plan des valeurs, TNT Express parvient à rester proche de son équilibre (-0,1%) à Amsterdam, FedEx ayant annoncé le lancement d'une OPA amicale sur le groupe de logistique néerlandais, valorisé à 4,4 milliards d'euros.
Novartis (SIX:NOVN) recule de 2,7% à Zurich, alors que le groupe de santé suisse va faire l'acquisition auprès de GSK (-2% à Londres) de l'ensemble des droits sur Ofatumumab, un traitement expérimental contre la sclérose en plaque et d'autres maladies auto-immunes.
A rebours de la tendance, Mercialys signe la plus forte progression du SBF120 parisien et engrange 3,3%, ce qui s'explique par le relèvement de recommandation de Goldman Sachs de 'neutre' à 'acheter' sur le titre de la foncière.
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