Les marchés obligataires ont inversé la vapeur à la mi-journée: la large victoire de Syriza, loin de susciter stupeur et craintes pour l'avenir de l'Eurozone a été accueillie presque comme une bonne nouvelle par les places boursières et cela alimente au fil des heures une désaffection pour les dettes souveraines qui flirtaient avec leurs records historiques en début de séance.
Le Bund affichait 0,3050% ce matin mais 0,35% à présent (et 0,32% vendredi), les OAT 0,54% (et 0,57% cet après-midi), les 'bonos' espagnols ont re-testé les 1,31% (1,374% désormais) et les BTP italiens sont les seuls à conserver une avance de +2% à 1,47% (contre 1,50% vendredi) après 1,442% ce matin.
Ce lundi restera également marqué par une forte détente -en proportion- des taux longs japonais puisque le '10 ans' voit son rendement plonger de 2Pts de base (soit presque -10%) à 0,2220%.
Aucune statistique n'était inscrite au calendrier aux Etats Unis ce lundi mais les T-Bonds se dégradent nettement à 1,83% (+4Pts de base) contre 1,7550% ce matin... alors que Wall Street qui évolue en baisse n'exerce pas de concurrence à l'encontre des bons du Trésor US à 10 ans.
En Europe, l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne s'est inscrit en hausse (de +1,2Pts) pour le troisième mois consécutif pour s'établir à 106,7 en janvier, soit un niveau en ligne avec les attentes des économistes et un plus haut de six mois.
'Pour 2015, l'Allemagne et la zone euro pourront sûrement s'appuyer sur la chute massive des prix du pétrole, la baisse de l'euro et l'assouplissement monétaire substantiel de la BCE', a commenté Natixis.
C'est le fameux 'alignement des planètes', une expression qui revient maintenant dans la bouche de pratiquement tous les experts, stratèges et gérants qui soutiennent qu'il n'y a plus qu'un sens sur les marchés, à savoir la hausse, sous la haute protection de la BCE, ce qui ne change pas grand chose puisque c'est le cas aux Etats Unis depuis 4 ans et en Europe depuis 3 ans.
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Le Bund affichait 0,3050% ce matin mais 0,35% à présent (et 0,32% vendredi), les OAT 0,54% (et 0,57% cet après-midi), les 'bonos' espagnols ont re-testé les 1,31% (1,374% désormais) et les BTP italiens sont les seuls à conserver une avance de +2% à 1,47% (contre 1,50% vendredi) après 1,442% ce matin.
Ce lundi restera également marqué par une forte détente -en proportion- des taux longs japonais puisque le '10 ans' voit son rendement plonger de 2Pts de base (soit presque -10%) à 0,2220%.
Aucune statistique n'était inscrite au calendrier aux Etats Unis ce lundi mais les T-Bonds se dégradent nettement à 1,83% (+4Pts de base) contre 1,7550% ce matin... alors que Wall Street qui évolue en baisse n'exerce pas de concurrence à l'encontre des bons du Trésor US à 10 ans.
En Europe, l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne s'est inscrit en hausse (de +1,2Pts) pour le troisième mois consécutif pour s'établir à 106,7 en janvier, soit un niveau en ligne avec les attentes des économistes et un plus haut de six mois.
'Pour 2015, l'Allemagne et la zone euro pourront sûrement s'appuyer sur la chute massive des prix du pétrole, la baisse de l'euro et l'assouplissement monétaire substantiel de la BCE', a commenté Natixis.
C'est le fameux 'alignement des planètes', une expression qui revient maintenant dans la bouche de pratiquement tous les experts, stratèges et gérants qui soutiennent qu'il n'y a plus qu'un sens sur les marchés, à savoir la hausse, sous la haute protection de la BCE, ce qui ne change pas grand chose puisque c'est le cas aux Etats Unis depuis 4 ans et en Europe depuis 3 ans.
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