Alors que la Chine a fait grandement baisser les marchés actions la semaine dernière, les craintes quant à son économie ayant spectaculairement ressurgi, Edmond de Rotschild AM a jugé modéré le risque d'une récession de l'Empire du Milieu cette année.
Par-delà la décélération indiscutable de sa croissance, la mutation du modèle chinois, désormais davantage axé sur le secteur des services, semble en effet largement pilotée par les autorités. Longtemps fondée sur l'investissement, la deuxième économie mondiale est aujourd'hui en pleine évolution, de même que son mode de gestion.
'L'économie centralisée et planifiée, le poids des entreprises publiques cèdent peu à peu la place au rôle du marché', résume le gestionnaire d'actifs, qui admet la réalité de l'inertie, mais souligne que celle-ci s'inscrit dans un contexte de levée des mesures de restriction et de politique monétaire de relance dont l'efficacité pourrait être démontrée dès 2016.
Pour étayer son propos, Edmond de Rothschild AM précise par ailleurs que les dernières statistiques disponibles (consommation, production, investissement) attestent plutôt d'un arrêt de la dégradation.
Quant aux fortes secousses de la Bourse de Shangai, le gérant souligne que celle-ci n'est pas un baromètre de l'économie chinoise, dans la mesure où elle est essentiellement 'investie' par des intervenants domestiques.
Quant au yuan, sa dépréciation est à relativiser au regard de son évolution ces dernières années. Les autorités chinoises ne peuvent de surcroît se permettre de laisser un yuan trop fort et qui continuerait de s'apprécier face à l'ensemble des autres monnaies. Significative, sa dévaluation inquiète les marchés, mais elle est logique au regard du ralentissement de la croissance, estime Edmond de Rothschild AM.
(G.D.)
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Par-delà la décélération indiscutable de sa croissance, la mutation du modèle chinois, désormais davantage axé sur le secteur des services, semble en effet largement pilotée par les autorités. Longtemps fondée sur l'investissement, la deuxième économie mondiale est aujourd'hui en pleine évolution, de même que son mode de gestion.
'L'économie centralisée et planifiée, le poids des entreprises publiques cèdent peu à peu la place au rôle du marché', résume le gestionnaire d'actifs, qui admet la réalité de l'inertie, mais souligne que celle-ci s'inscrit dans un contexte de levée des mesures de restriction et de politique monétaire de relance dont l'efficacité pourrait être démontrée dès 2016.
Pour étayer son propos, Edmond de Rothschild AM précise par ailleurs que les dernières statistiques disponibles (consommation, production, investissement) attestent plutôt d'un arrêt de la dégradation.
Quant aux fortes secousses de la Bourse de Shangai, le gérant souligne que celle-ci n'est pas un baromètre de l'économie chinoise, dans la mesure où elle est essentiellement 'investie' par des intervenants domestiques.
Quant au yuan, sa dépréciation est à relativiser au regard de son évolution ces dernières années. Les autorités chinoises ne peuvent de surcroît se permettre de laisser un yuan trop fort et qui continuerait de s'apprécier face à l'ensemble des autres monnaies. Significative, sa dévaluation inquiète les marchés, mais elle est logique au regard du ralentissement de la croissance, estime Edmond de Rothschild AM.
(G.D.)
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