La déprime règne toujours en maitre sur les places européenne cet après-midi, la dévaluation surprise intervenue cette nuit en Chine faisant sentir ses effets encore plus fortement que la première annoncée 24 heures auparavant.
Amsterdam plonge de 3,7%, Francfort de 3,5% et Paris de 3,3%, Milan et Bruxelles abandonnent 3%, Madrid 2,6%, Zurich 2,5%, Londres 1,8% et Lisbonne 1,1%. A New York, le Dow Jones perd 1,5% et le Nasdaq 1,7%.
Pour le deuxième jour de suite, la banque centrale chinoise a abaissé son taux de référence du yuan face au billet vert, faisant passer de 6,2298 à 6,3306 yuans pour un dollar, le taux-pivot autour duquel il peut à fluctuer.
'Une situation inédite tant les proportions considérées sont énormes : en l'espace de 48 heures, le yuan a perdu environ 3,5% de sa valeur sur les marchés chinois et environ 5% sur les marchés internationaux', souligne XTB France.
'Les chiffres de la production industrielle (en hausse de 6% seulement sur un an en juillet) montrent clairement pourquoi la banque centrale est intervenue', souligne Nour Al-Hammoury, chief market strategist chez ADS Securities à Abu Dhabi.
'Les autorités chinoises vont surement aller plus loin avec un plan de relance budgétaire (projets d'infrastructure) financé par des émissions d'obligations, sans passer par les collectivités locales', estime un gérant de Barclays (LONDON:BARC) Bourse.
Quoiqu'il en soit, l'actualité chinoise éclipse complètement celle de la zone euro, où la Commission européenne a confirmé mardi un accord de principe entre Athènes et ses créanciers sur les termes d'un troisième plan d'aide.
A propos de la zone euro, on notera que la production industrielle a diminué de 0,4% en juin par rapport au mois précédent, alors que les économistes tablaient en moyenne sur une croissance de 0,2%.
Sur le plan des valeurs, Henkel (XETRA:HNKG_p) abandonne 8,6% et sous-performe ainsi nettement le DAX de Francfort, le fabricant de produits de consommation courante ayant manqué les attentes au titre de son deuxième trimestre.
E.ON (XETRA:EONGn) ne recule toutefois que de 0,5%, alors que le groupe énergétique allemand a confirmé ses objectifs annuels en dépit de résultats semestriels affectés par la baisse des prix de l'électricité en gros et du pétrole, ainsi que par la faiblesse du rouble.
Pearson (LONDON:PSON) ne cède que 1% et limite donc la casse à Londres, après l'annonce par le groupe d'édition de la cession de sa participation de 50% au capital de The Economist Group, pour 469 millions de livres.
A Paris, Michelin (PARIS:MICP) ne se replie que de 1%, soutenu par UBS qui a relevé de 'neutre' à 'achat' sa recommandation sur le titre du fabricant de pneumatiques, avec un objectif de cours porté de 98 à 105 euros.
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Amsterdam plonge de 3,7%, Francfort de 3,5% et Paris de 3,3%, Milan et Bruxelles abandonnent 3%, Madrid 2,6%, Zurich 2,5%, Londres 1,8% et Lisbonne 1,1%. A New York, le Dow Jones perd 1,5% et le Nasdaq 1,7%.
Pour le deuxième jour de suite, la banque centrale chinoise a abaissé son taux de référence du yuan face au billet vert, faisant passer de 6,2298 à 6,3306 yuans pour un dollar, le taux-pivot autour duquel il peut à fluctuer.
'Une situation inédite tant les proportions considérées sont énormes : en l'espace de 48 heures, le yuan a perdu environ 3,5% de sa valeur sur les marchés chinois et environ 5% sur les marchés internationaux', souligne XTB France.
'Les chiffres de la production industrielle (en hausse de 6% seulement sur un an en juillet) montrent clairement pourquoi la banque centrale est intervenue', souligne Nour Al-Hammoury, chief market strategist chez ADS Securities à Abu Dhabi.
'Les autorités chinoises vont surement aller plus loin avec un plan de relance budgétaire (projets d'infrastructure) financé par des émissions d'obligations, sans passer par les collectivités locales', estime un gérant de Barclays (LONDON:BARC) Bourse.
Quoiqu'il en soit, l'actualité chinoise éclipse complètement celle de la zone euro, où la Commission européenne a confirmé mardi un accord de principe entre Athènes et ses créanciers sur les termes d'un troisième plan d'aide.
A propos de la zone euro, on notera que la production industrielle a diminué de 0,4% en juin par rapport au mois précédent, alors que les économistes tablaient en moyenne sur une croissance de 0,2%.
Sur le plan des valeurs, Henkel (XETRA:HNKG_p) abandonne 8,6% et sous-performe ainsi nettement le DAX de Francfort, le fabricant de produits de consommation courante ayant manqué les attentes au titre de son deuxième trimestre.
E.ON (XETRA:EONGn) ne recule toutefois que de 0,5%, alors que le groupe énergétique allemand a confirmé ses objectifs annuels en dépit de résultats semestriels affectés par la baisse des prix de l'électricité en gros et du pétrole, ainsi que par la faiblesse du rouble.
Pearson (LONDON:PSON) ne cède que 1% et limite donc la casse à Londres, après l'annonce par le groupe d'édition de la cession de sa participation de 50% au capital de The Economist Group, pour 469 millions de livres.
A Paris, Michelin (PARIS:MICP) ne se replie que de 1%, soutenu par UBS qui a relevé de 'neutre' à 'achat' sa recommandation sur le titre du fabricant de pneumatiques, avec un objectif de cours porté de 98 à 105 euros.
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