Le 'CPI' américain, le principal 'chiffre du jour' provoque une consolidation marginale sur les T-Bonds US qui se retendent de 2Pts de base à 2,235% (contre 2,18% au plus bas du jour).
Les prix à la consommation aux États-Unis ont légèrement progressé en septembre à +1,7% en rythme annuel (+0,1%).
Le département du Travail a également calculé une hausse de +0,1% hors prix de l'énergie (-0,7%) et denrées alimentaires (+0,3%).
Le coût des frais médicaux ont également augmenté et c'est probablement ce qui explique que le pouvoir d'achat réel (salaire -inflation 'IPC') a reculé de -0,2% au mois de septembre, ce qui n'est pas très bon signe pour la consommation.
En Europe, les rumeurs de rachats de créances d'entreprises par la BCE qui avaient euphorisé les indices boursiers ont laissé les marchés obligataires sceptiques.
La Bundesbank se dit déjà opposée aux rachats d'ABS, avec des achats de dettes 'corporate', la BCE franchirait la ligne jaune... et même la ligne rouge une bonne fois pour toutes (qu'est-ce qui l'empêcherait alors de lancer un 'QE' en bonne et due forme ?).
Le retour de l'appétit pour le risque qui se manifeste depuis vendredi dernier est encore d'actualité ce mercredi avec une détente de 5Pts de base des 'bonos' espagnols et des BTP italiens à 2,18 et 2,46% respectivement.
A noter ce matin au Japon une révision en forte baisse du PIB nippon (à +0,5% contre 1% précédemment) et une envolée de +17% du déficit commercial
à plus de 1.000 milliards de Yen, soit environ 8MdsE.
Et tout cela malgré des injections massives de liquidités et un Yen au fond du gouffre, de quoi commencer à douter de l'efficacité des 'abenomics'
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