Les indices actions européens plongent de nouveau ce mercredi, désagréablement surpris par une nouvelle dévaluation de la devise chinoise qui illustre une atmosphère de guerre des monnaies et fait craindre pour les nombreuses valeurs exposées à la Chine.
Paris et Amsterdam chutent de 3%, Francfort de 2,7%, Bruxelles de 2,5%, Milan perd 2,4%, Madrid 2,2%, Zurich 1,9%, Londres 1,6% et Lisbonne 1,3%. A New York la veille, le Dow Jones a reculé de 1,2% et le Nasdaq, de près de 1,3%.
Pour le deuxième jour de suite, la banque centrale chinoise a abaissé son taux de référence du yuan face au billet vert, faisant passer de 6,2298 à 6,3306 yuans pour un dollar, le taux-pivot autour duquel il peut à fluctuer.
'La Banque Populaire de Chine avait averti, mardi matin, que cette soudaine baisse du niveau du yuan était 'une action unique' et ne se répéterait pas. La promesse n'a pas été tenue ce matin...', constate un analyste d'Aurel BGC.
'Les chiffres de la production industrielle (en hausse de 6% seulement sur un an en juillet) montrent clairement pourquoi la banque centrale est intervenue', souligne Nour Al-Hammoury, chief market strategist chez ADS Securities à Abu Dhabi
'Les autorités chinoises vont surement aller plus loin avec un plan de relance budgétaire (projets d'infrastructure) financé par des émissions d'obligations, sans passer par les collectivités locales', estime un gérant de Barclays (LONDON:BARC) Bourse.
Quoiqu'il en soit, l'actualité chinoise éclipse complètement celle de la zone euro, où la Commission européenne a confirmé mardi un accord de principe entre Athènes et ses créanciers sur les termes d'un troisième plan d'aide.
A propos de la zone euro, on notera que la production industrielle a diminué de 0,4% en juin par rapport au mois précédent, alors que les économistes tablaient en moyenne sur une croissance de 0,2%.
Sur le plan des valeurs, Henkel (XETRA:HNKG_p) abandonne 6,4% et sous-performe ainsi nettement le DAX de Francfort, le fabricant de produits de consommation courante ayant manqué les attentes au titre de son deuxième trimestre.
E.ON (XETRA:EONGn) parvient à se maintenir près de son équilibre, alors que le groupe énergétique allemand a confirmé ses objectifs annuels en dépit de résultats semestriels affectés par la baisse des prix de l'électricité en gros et du pétrole, ainsi que par la faiblesse du rouble.
Pearson (LONDON:PSON) ne cède que 0,8% et limite donc la casse à Londres, après l'annonce par le groupe d'édition de la cession de sa participation de 50% au capital de The Economist Group, pour 469 millions de livres.
A Paris, Michelin (PARIS:MICP) ne se replie que de 1,5%, soutenu par UBS qui a relevé de 'neutre' à 'achat' sa recommandation sur le titre du fabricant de pneumatiques, avec un objectif de cours porté de 98 à 105 euros.
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Paris et Amsterdam chutent de 3%, Francfort de 2,7%, Bruxelles de 2,5%, Milan perd 2,4%, Madrid 2,2%, Zurich 1,9%, Londres 1,6% et Lisbonne 1,3%. A New York la veille, le Dow Jones a reculé de 1,2% et le Nasdaq, de près de 1,3%.
Pour le deuxième jour de suite, la banque centrale chinoise a abaissé son taux de référence du yuan face au billet vert, faisant passer de 6,2298 à 6,3306 yuans pour un dollar, le taux-pivot autour duquel il peut à fluctuer.
'La Banque Populaire de Chine avait averti, mardi matin, que cette soudaine baisse du niveau du yuan était 'une action unique' et ne se répéterait pas. La promesse n'a pas été tenue ce matin...', constate un analyste d'Aurel BGC.
'Les chiffres de la production industrielle (en hausse de 6% seulement sur un an en juillet) montrent clairement pourquoi la banque centrale est intervenue', souligne Nour Al-Hammoury, chief market strategist chez ADS Securities à Abu Dhabi
'Les autorités chinoises vont surement aller plus loin avec un plan de relance budgétaire (projets d'infrastructure) financé par des émissions d'obligations, sans passer par les collectivités locales', estime un gérant de Barclays (LONDON:BARC) Bourse.
Quoiqu'il en soit, l'actualité chinoise éclipse complètement celle de la zone euro, où la Commission européenne a confirmé mardi un accord de principe entre Athènes et ses créanciers sur les termes d'un troisième plan d'aide.
A propos de la zone euro, on notera que la production industrielle a diminué de 0,4% en juin par rapport au mois précédent, alors que les économistes tablaient en moyenne sur une croissance de 0,2%.
Sur le plan des valeurs, Henkel (XETRA:HNKG_p) abandonne 6,4% et sous-performe ainsi nettement le DAX de Francfort, le fabricant de produits de consommation courante ayant manqué les attentes au titre de son deuxième trimestre.
E.ON (XETRA:EONGn) parvient à se maintenir près de son équilibre, alors que le groupe énergétique allemand a confirmé ses objectifs annuels en dépit de résultats semestriels affectés par la baisse des prix de l'électricité en gros et du pétrole, ainsi que par la faiblesse du rouble.
Pearson (LONDON:PSON) ne cède que 0,8% et limite donc la casse à Londres, après l'annonce par le groupe d'édition de la cession de sa participation de 50% au capital de The Economist Group, pour 469 millions de livres.
A Paris, Michelin (PARIS:MICP) ne se replie que de 1,5%, soutenu par UBS qui a relevé de 'neutre' à 'achat' sa recommandation sur le titre du fabricant de pneumatiques, avec un objectif de cours porté de 98 à 105 euros.
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