Les indices actions européens poursuivent majoritairement leurs dégagements de la veille, la tentation de rachats à bon compte ne parvenant pas à l'emporter sur les nombreux sujets d'angoisse du moment.
Francfort rebondit timidement de 0,2% et Londres de 0,1%, mais Amsterdam perd 0,3%, Zurich 0,6%, Milan chute de 0,9%, Paris et Madrid de 1,2%, Bruxelles de 1,3% et Lisbonne de 1,6%. A New York la veille le Dow Jones a perdu 1,1% et le Nasdaq 0,3%.
'Séance de quasi panique hier avec des investisseurs qui décident désormais de donner la primeur aux mauvaises nouvelles (niveau de croissance mondiale, situation en Grèce, Ebola...)', rappelle un gérant de Barclays Bourse.
Considérant toujours que la tendance de court terme reste baissière, le professionnel estime que 'des rebonds techniques intermédiaires devront se produire, mais seront probablement l'occasion d'alléger des positions'.
'Nous pensons que le récent effondrement des valeurs de la zone euro représente probablement une bonne opportunité pour faire l'acquisition d'actions bon marché', juge pour sa part Jim Paulsen, le stratège en chef de Wells Fargo AM.
Quoiqu'il en soit, la menace déflationniste semble plus que jamais d'actualité dans la zone euro, où Eurostat confirme un taux d'inflation annuel à 0,3% en septembre 2014. En baisse par rapport à 0,4% en août, il s'agit du plus bas enregistré depuis octobre 2009.
Cet après-midi, les opérateurs seront attentifs aux inscriptions aux allocations chômage, à la production industrielle et à l'indice de la Fed de Philadelphie, ainsi qu'aux résultats de Goldman Sachs (NYSE:GS), avant ceux de Google (NASDAQ:GOOGL) ce soir.
Sur le plan des valeurs, Nestlé (SIX:NESN) dévisse de 1,8% à 65,8 francs suisses à Zurich, sanctionné pour l'annonce d'une croissance relativement faible des ventes du groupe agroalimentaire helvétique sur les neuf premiers mois de l'année.
A l'inverse, Roche (SIX:ROG) prend la tête du SMI avec un gain de 0,8% à 261 francs suisses, le groupe de santé ayant dépassé les attentes du marché concernant son chiffre d'affaires au 30 septembre, malgré un effet devises fortement négatif.
Carrefour (PARIS:CARR) cède 0,2% à 22 euros à Paris, alors que le géant de la distribution a ralenti la cadence au troisième trimestre, sous l'effet d'un recul de ses ventes en Europe du Sud et d'un ralentissement en France.
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