Les acheteurs conservent leur ascendant au sein des Bourses européennes, rassurés par le vote à Athènes, qui a illustré l'ampleur du soutien des parlementaires grecs aux mesures d'austérité imposées par les créanciers.
Paris et Francfort s'adjugent ainsi 1,5%, Madrid 1,4%, Milan 1,3%, Lisbonne 1,2%, Amsterdam et Bruxelles 1,1%, Zurich 0,9% et Londres 0,5%. A New York la veille, le Dow Jones a fini juste sous son équilibre et le Nasdaq a cédé 0,1%.
Le Parlement grec a voté à une très large majorité (229 pour et 64 contre), mercredi soir, la série de mesures exigée par la Commission européenne pour l'octroi d'un prêt relais à Athènes, conformément à l'accord conclu lundi avec ses créanciers européens.
'De mon point de vue, la Grèce ne représente plus qu'une question secondaire à présent', réagit Evan Lucas, stratège de marché chez IG, qui préfère souligner que 'la Réserve fédérale va relever pour la première fois depuis 2006 ses Feds funds cette année'.
Cette perspective a en effet été confirmée la veille par Janet Yellen devant des parlementaires américains, la présidente de la Fed ayant mis en avant l'amélioration graduelle du marché du travail aux Etats-Unis.
Après Janet Yellen, ce sera au tour de Mario Draghi d'attirer les feux des projecteurs ce jeudi : le président de la BCE doit tenir une conférence de presse en début d'après-midi, à la suite de la réunion du conseil des gouverneurs.
'Alors que les négociations entre le gouvernement grec et les autorités européennes sont à un tournant, la BCE devrait avoir à coeur de ne rien faire qui puisse prêter le flanc à des interprétations potentiellement déstabilisatrices pour les marchés', estime Aurel BGC.
'Lors de la conférence de presse, Mario Draghi sera toutefois attendu sur les 'outils' disponibles en cas de dégradation brutale de la situation et sur les conditions de maintien de l'accès des banques grecques à l'ELA', poursuit le bureau d'études.
Au chapitre des statistiques, après une confirmation de l'inflation annuelle à +0,2% dans la zone euro en juin ce matin, les marchés prendront connaissance des inscriptions au chômage et de l'indice de la Fed de Philadelphie, aux Etats-Unis cet après-midi.
Sur le plan des valeurs, l'action Swatch prend 4,3% et tient ainsi la tête des plus fortes hausses du SMI de Zurich : malgré un premier semestre grevé par la vive appréciation du franc suisse, l'horloger déclare tabler sur un 'très fort second semestre'.
Les valeurs automobiles se montrent aussi en forme à l'image de Volkswagen (XETRA:VOWG) (+2,8% à Francfort) et de Renault (PARIS:RENA) (+3% à Paris), à la suite d'un bond de 14,6% des immatriculations de voitures neuves dans l'UE en juin, selon l'ACEA.
Infineon (+2,3% à Francfort) et STMicroelectronics (+2% à Paris) surperforment aussi la tendance, profitant des résultats trimestriels solides dévoilés la veille au soir par leur pair américain, le géant des microprocesseurs Intel (NASDAQ:INTC).
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Paris et Francfort s'adjugent ainsi 1,5%, Madrid 1,4%, Milan 1,3%, Lisbonne 1,2%, Amsterdam et Bruxelles 1,1%, Zurich 0,9% et Londres 0,5%. A New York la veille, le Dow Jones a fini juste sous son équilibre et le Nasdaq a cédé 0,1%.
Le Parlement grec a voté à une très large majorité (229 pour et 64 contre), mercredi soir, la série de mesures exigée par la Commission européenne pour l'octroi d'un prêt relais à Athènes, conformément à l'accord conclu lundi avec ses créanciers européens.
'De mon point de vue, la Grèce ne représente plus qu'une question secondaire à présent', réagit Evan Lucas, stratège de marché chez IG, qui préfère souligner que 'la Réserve fédérale va relever pour la première fois depuis 2006 ses Feds funds cette année'.
Cette perspective a en effet été confirmée la veille par Janet Yellen devant des parlementaires américains, la présidente de la Fed ayant mis en avant l'amélioration graduelle du marché du travail aux Etats-Unis.
Après Janet Yellen, ce sera au tour de Mario Draghi d'attirer les feux des projecteurs ce jeudi : le président de la BCE doit tenir une conférence de presse en début d'après-midi, à la suite de la réunion du conseil des gouverneurs.
'Alors que les négociations entre le gouvernement grec et les autorités européennes sont à un tournant, la BCE devrait avoir à coeur de ne rien faire qui puisse prêter le flanc à des interprétations potentiellement déstabilisatrices pour les marchés', estime Aurel BGC.
'Lors de la conférence de presse, Mario Draghi sera toutefois attendu sur les 'outils' disponibles en cas de dégradation brutale de la situation et sur les conditions de maintien de l'accès des banques grecques à l'ELA', poursuit le bureau d'études.
Au chapitre des statistiques, après une confirmation de l'inflation annuelle à +0,2% dans la zone euro en juin ce matin, les marchés prendront connaissance des inscriptions au chômage et de l'indice de la Fed de Philadelphie, aux Etats-Unis cet après-midi.
Sur le plan des valeurs, l'action Swatch prend 4,3% et tient ainsi la tête des plus fortes hausses du SMI de Zurich : malgré un premier semestre grevé par la vive appréciation du franc suisse, l'horloger déclare tabler sur un 'très fort second semestre'.
Les valeurs automobiles se montrent aussi en forme à l'image de Volkswagen (XETRA:VOWG) (+2,8% à Francfort) et de Renault (PARIS:RENA) (+3% à Paris), à la suite d'un bond de 14,6% des immatriculations de voitures neuves dans l'UE en juin, selon l'ACEA.
Infineon (+2,3% à Francfort) et STMicroelectronics (+2% à Paris) surperforment aussi la tendance, profitant des résultats trimestriels solides dévoilés la veille au soir par leur pair américain, le géant des microprocesseurs Intel (NASDAQ:INTC).
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