Wall Street consolide et subit même son plus fort repli depuis le 30 janvier... mais cela ne veut pas dire grand chose car entre le 1er février et le 1er mars, aucune des 4 consolidations enregistrées n'a dépassé -0,2% sur le Dow Jones et -0,5% sur le Nasdaq.
Les opérateurs oublieront volontiers les -0,5% du Dow Jones à 21.002 (certes cela fait -112Pts de repli) tandis que le S&P500 recule de -0,6% à 2.382 et le Nasdaq environ -0,75% à 5.861... car ce que l'histoire retiendra de cette séance du 2 mars, c'est le 'bang' supersonique qui salue le 1ère cotation de 'Snap (NYSE:SNAP)' : le titre a affiché jusqu'à près de +50% à 25,48$ au plus haut vers 18H et en termine sur un gain de +44% à 24,48$, alors que le prix de l'IPO avait été fixé à 17$.
Snap affiche une capitalisation implicite de 35Mds$ ce qui se situe à peu près au niveau de Lafarge ou du Crédit Agricole (PA:CAGR), un peu au-dessus de Kering (PA:PRTP), et 33% au-dessus de Renault (PA:RENA) ou Saint Gobain (PA:SGOB) (Snap, c'est moins de 400 salariés, soit 85Mns$ de valeur par salarié... c'est astronomique !).
L'opération a été pilotée de main de maître par Morgan Stanley (NYSE:MS) et Goldman Sachs... et elle n'aurait pas pu être exécutée à un meilleur moment dans l'histoire des marchés US.
Une coïncidence tellement heureuse que certains se demandent si le rallye de la veille n'aurait pas été orchestré via un 'short squeeze' qui n'avait pour but que de piéger les vendeurs à découvert.
Côté FED, après Bill Dudley, Robert Kaplan, Jay powell, c'était au tour de Lail Brainart d'abonder ce soir dans le sens d'une hausse de taux dès le 15 mars prochain: la probabilité d'un tour de vis grimpe à 90% puisque tous les collègues de Janet Yellen semblent d'accord et le font savoir (sur ordre de leur patronne, le contraire est inenvisageable).
Côté chiffres, les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage à sont ressorties en baisse de -19.000, à 223.000, soit le plus faible score observé depuis 1973... mais les USA comptent 50% de population en plus par rapport aux 212 millions d'habitants que comptait le pays il y a 43 ans !
Côté valeurs, inversion de la vapeur sur le secteur financier qui avait propulsé le 'Dow' et le 'S&P' vers les sommets: chute de Zions Bancorp -3,4%, de Regions Financial -3,3%, AIG -2,9%, Suntrust -2,7%, Wells Fargo -1,7%, JP-Morgan -1,6%, Bank of America -1,1%.
Le plongeon de Caterpillar (NYSE:CAT) -4,3% est du à l'ouverture d'une procédure judiciaire pour mauvaises pratiques fiscales.
Le secteur pétrolier reculait lourdement avec un baril retombé sous 52,5$ sur le NYMEX: Chesapeake (NYSE:CHK) lâchait -3,8%, Nal Oilwell -3,5%, Valero (NYSE:VLO) Energy et Anadarko (NYSE:APC) -2,9%, Devon -2,6%.
Côté résultats, Costco (-4% en 'after hour') rate son objectif de ventes à 29,77Mds$ contre 29,86Mds$ attendu.
Nutanix (spécialiste du 'cloud' et de l'hyperconvergence) annonce une perte réduite de 0,35 à 0,28$, le titre -introduit en bourse début septembre 2016 à 37$- perdait -17% en 'after hour' à 26,4$, effaçant tous ses gains depuis la mi-décembre.
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les opérateurs oublieront volontiers les -0,5% du Dow Jones à 21.002 (certes cela fait -112Pts de repli) tandis que le S&P500 recule de -0,6% à 2.382 et le Nasdaq environ -0,75% à 5.861... car ce que l'histoire retiendra de cette séance du 2 mars, c'est le 'bang' supersonique qui salue le 1ère cotation de 'Snap (NYSE:SNAP)' : le titre a affiché jusqu'à près de +50% à 25,48$ au plus haut vers 18H et en termine sur un gain de +44% à 24,48$, alors que le prix de l'IPO avait été fixé à 17$.
Snap affiche une capitalisation implicite de 35Mds$ ce qui se situe à peu près au niveau de Lafarge ou du Crédit Agricole (PA:CAGR), un peu au-dessus de Kering (PA:PRTP), et 33% au-dessus de Renault (PA:RENA) ou Saint Gobain (PA:SGOB) (Snap, c'est moins de 400 salariés, soit 85Mns$ de valeur par salarié... c'est astronomique !).
L'opération a été pilotée de main de maître par Morgan Stanley (NYSE:MS) et Goldman Sachs... et elle n'aurait pas pu être exécutée à un meilleur moment dans l'histoire des marchés US.
Une coïncidence tellement heureuse que certains se demandent si le rallye de la veille n'aurait pas été orchestré via un 'short squeeze' qui n'avait pour but que de piéger les vendeurs à découvert.
Côté FED, après Bill Dudley, Robert Kaplan, Jay powell, c'était au tour de Lail Brainart d'abonder ce soir dans le sens d'une hausse de taux dès le 15 mars prochain: la probabilité d'un tour de vis grimpe à 90% puisque tous les collègues de Janet Yellen semblent d'accord et le font savoir (sur ordre de leur patronne, le contraire est inenvisageable).
Côté chiffres, les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage à sont ressorties en baisse de -19.000, à 223.000, soit le plus faible score observé depuis 1973... mais les USA comptent 50% de population en plus par rapport aux 212 millions d'habitants que comptait le pays il y a 43 ans !
Côté valeurs, inversion de la vapeur sur le secteur financier qui avait propulsé le 'Dow' et le 'S&P' vers les sommets: chute de Zions Bancorp -3,4%, de Regions Financial -3,3%, AIG -2,9%, Suntrust -2,7%, Wells Fargo -1,7%, JP-Morgan -1,6%, Bank of America -1,1%.
Le plongeon de Caterpillar (NYSE:CAT) -4,3% est du à l'ouverture d'une procédure judiciaire pour mauvaises pratiques fiscales.
Le secteur pétrolier reculait lourdement avec un baril retombé sous 52,5$ sur le NYMEX: Chesapeake (NYSE:CHK) lâchait -3,8%, Nal Oilwell -3,5%, Valero (NYSE:VLO) Energy et Anadarko (NYSE:APC) -2,9%, Devon -2,6%.
Côté résultats, Costco (-4% en 'after hour') rate son objectif de ventes à 29,77Mds$ contre 29,86Mds$ attendu.
Nutanix (spécialiste du 'cloud' et de l'hyperconvergence) annonce une perte réduite de 0,35 à 0,28$, le titre -introduit en bourse début septembre 2016 à 37$- perdait -17% en 'after hour' à 26,4$, effaçant tous ses gains depuis la mi-décembre.
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