La déprime règne toujours en maitre au sein des Bourses européennes après l'ouverture à Wall Street, sur fond d'angoisse à propos de la situation en Chine et de la perspective d'une hausse de taux directeurs par la Fed.
Londres et Paris abandonnent 3,1%, Madrid 2,9%, Amsterdam et Bruxelles 2,8%, Lisbonne 2,7%, Francfort et Zurich 2,5%, et Milan 2,3%. A New York, le Dow Jones dévisse encore de 2% et le Nasdaq, de 1,5%.
'Nous entamons peut-être un nouveau mois d'échanges, mais nous ne voyons aucun signe d'amélioration du sentiment sur les marchés actions', constate Tony Cross, analyste de marchés chez Trustnet Direct.
Ce dernier pointe en particulier les inquiétudes des opérateurs au sujet de la croissance chinoise, inquiétudes qui se sont renforcées avec la parution d'indices PMI manufacturiers en contraction dans l'Empire du Milieu.
'Dominées par les inquiétudes liées au ralentissement économique en Chine et les spéculations sur l'échéancier de la hausse des taux américains, les différentes places boursières continuent à être sous tension', résume de son côté un gérant de Barclays (LONDON:BARC) Bourse.
Aussi, les opérateurs ne se satisfont guère de l'indice PMI final Markit pour l'industrie manufacturière de l'Eurozone, qui ne se replie qu'à 52,3 par rapport à sa dernière estimation flash et à son résultat final de juillet, tous deux à 52,4.
Passe aussi au second plan le taux de chômage dans la zone euro, qui a diminué de 0,2 point à 10,9% en juillet, et s'est ainsi établi à son plus bas niveau enregistré depuis février 2012, selon Eurostat.
Aux Etats-Unis, les dépenses de construction ont augmenté 0,7% en juillet, mais le secteur manufacturier a donné des signes de faiblesse en août, avec des indices PMI de Markit et ISM en baisses à 53 et à 51,1 respectivement.
'Le secteur manufacturier est confronté au dollar fort et à une incertitude économique mondiale accrue, mais des dépenses intérieures résilientes et la faiblesse des pressions sur les coûts maintiennent la reprise sur sa voie', commente Tim Moore, senior economist à Markit.
Du côté des valeurs, Novartis (SIX:NOVN) abandonne 3,4% à Zurich, bien que la Commission européenne ait homologué la prescription conjointe de ses médicaments Tafinlar et Mekinist dans le traitement d'une forme agressive de mélanome.
Rubis s'adjuge par contre 2,5% et se distingue ainsi à Paris, après des semestriels jugés 'excellents' par la communauté financière. Le distributeur de produits pétroliers affiche un résultat net part du groupe record, en hausse de 54%.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Londres et Paris abandonnent 3,1%, Madrid 2,9%, Amsterdam et Bruxelles 2,8%, Lisbonne 2,7%, Francfort et Zurich 2,5%, et Milan 2,3%. A New York, le Dow Jones dévisse encore de 2% et le Nasdaq, de 1,5%.
'Nous entamons peut-être un nouveau mois d'échanges, mais nous ne voyons aucun signe d'amélioration du sentiment sur les marchés actions', constate Tony Cross, analyste de marchés chez Trustnet Direct.
Ce dernier pointe en particulier les inquiétudes des opérateurs au sujet de la croissance chinoise, inquiétudes qui se sont renforcées avec la parution d'indices PMI manufacturiers en contraction dans l'Empire du Milieu.
'Dominées par les inquiétudes liées au ralentissement économique en Chine et les spéculations sur l'échéancier de la hausse des taux américains, les différentes places boursières continuent à être sous tension', résume de son côté un gérant de Barclays (LONDON:BARC) Bourse.
Aussi, les opérateurs ne se satisfont guère de l'indice PMI final Markit pour l'industrie manufacturière de l'Eurozone, qui ne se replie qu'à 52,3 par rapport à sa dernière estimation flash et à son résultat final de juillet, tous deux à 52,4.
Passe aussi au second plan le taux de chômage dans la zone euro, qui a diminué de 0,2 point à 10,9% en juillet, et s'est ainsi établi à son plus bas niveau enregistré depuis février 2012, selon Eurostat.
Aux Etats-Unis, les dépenses de construction ont augmenté 0,7% en juillet, mais le secteur manufacturier a donné des signes de faiblesse en août, avec des indices PMI de Markit et ISM en baisses à 53 et à 51,1 respectivement.
'Le secteur manufacturier est confronté au dollar fort et à une incertitude économique mondiale accrue, mais des dépenses intérieures résilientes et la faiblesse des pressions sur les coûts maintiennent la reprise sur sa voie', commente Tim Moore, senior economist à Markit.
Du côté des valeurs, Novartis (SIX:NOVN) abandonne 3,4% à Zurich, bien que la Commission européenne ait homologué la prescription conjointe de ses médicaments Tafinlar et Mekinist dans le traitement d'une forme agressive de mélanome.
Rubis s'adjuge par contre 2,5% et se distingue ainsi à Paris, après des semestriels jugés 'excellents' par la communauté financière. Le distributeur de produits pétroliers affiche un résultat net part du groupe record, en hausse de 54%.
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