Investing.com - Les marchés européens sont volatils ce mercredi, dans l'attente du compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) que nous connaîtrons à 20h00 .
"Ces derniers jours, plusieurs présidents de la Réserve fédérale locale, tous membres du Federal Open Market Committee (FOMC), dont Mary Daly, présidente de la Fed de San Francisco, Lorie Logan, présidente de la Fed de Dallas, et Raphael Bostic, président de la Fed d'Atlanta, ont affirmé qu'il n'était pas nécessaire que la banque centrale américaine procède à d'autres hausse de taux, car les conditions financières, avec la forte remontée des taux d'intérêt à moyen et long terme au cours des deux derniers mois, sont déjà suffisamment strictes pour lutter contre l'inflation élevée", a déclaré Link Securities.
"On surveillera les minutes de la Fed, dont la dernière réunion (20 septembre), malgré la pause dans les hausses de taux, a entraîné une hausse du dot plot pour 2024-25 (ne prévoyant qu'une baisse de 50 points de base en 2024), reflet de son discours hawkish dans un contexte de pressions inflationnistes toujours élevées", s'accorde à dire Renta 4 (BME :RTA4).
"En effet, nous avons assisté hier à une légère hausse des anticipations d'inflation à 1 an (+1 dixième de point à 3,7%) et à 3 ans (+2 dixièmes à 3%) de la Fed de New York. Et, bien qu'à 5 ans elles se soient modérées de 2 dixièmes, le niveau qu'elles indiquent est de 2,8 %, toujours nettement supérieur à l'objectif de 2 % de la Fed. Les minutes pourraient nous éclairer sur le niveau de taux neutre de la Fed", ajoute le gestionnaire de fonds.
Pour les analystes de Bankinter (BME :BKT), "les minutes de la Fed sont moins intéressantes après le recentrage dovish/soft de plusieurs décideurs politiques après l'attaque sur Israël. La probabilité d'une nouvelle hausse des taux a été réduite. C'est pourquoi les rendements des obligations souveraines ont chuté".
"La clé sera 'inflation américaine de demain, avec lequel il faudra être prudent car il pourrait apparaître clairement qu'il a déjà du mal à se retirer... ce qui renforcerait notre estimation selon laquelle nous ne reviendrons pas à une inflation de 2 %", concluent ces experts.