Investing.com -- Les analystes de Bernstein ont commencé à couvrir le secteur des croisières, en attribuant à Royal Caribbean (NYSE:RCL) la note Surperformer et à Carnival (NYSE:CCL) la note Performances du marché dans une note datée de mardi.
Le cabinet a souligné les changements significatifs dans le secteur des croisières, en mettant l'accent sur les améliorations opérationnelles et les mesures financières solides qui favorisent Royal Caribbean en tant qu'investissement préféré.
Selon Bernstein, "la croisière a changé pour le mieux". Les progrès opérationnels, notamment la construction de navires plus grands et de stations balnéaires privées exclusives, ont permis de remédier aux contraintes démographiques et de capacité antérieures, ce qui positionne le secteur pour une croissance continue, selon l'entreprise.
Les analystes de Bernstein estiment que, sur le plan financier, le secteur a fait preuve d'un solide pouvoir de fixation des prix et d'une discipline en matière de coûts, ce qui a permis d'atteindre des marges et des rendements records. RCL, en particulier, peut désormais se targuer d'un rendement du capital investi (ROIC) de 15 %, contre 10 % au cours de l'exercice 19.
Ils déclarent que Royal Caribbean se distingue par sa forte reprise après les perturbations dues à la pandémie, avec un gain impressionnant de 82 % pour l'exercice 24.
Bernstein prévoit un rendement total pour les actionnaires (RTA) de 19 % pour RCL, soutenu par une croissance du BPA de l'ordre de 10 % et des marges d'exploitation supérieures à 35 %.
La société note que malgré ses gains récents, RCL a sous-performé le S&P 500 et les principales sociétés de loisirs sur cinq ans, ce qui fait de son recentrage sur la croissance un élément clé de différenciation.
Bernstein estime à 23 % la hausse de l'action, soutenue par des investissements dans des navires plus grands et des destinations privées qui améliorent la rentabilité.
À l'inverse, Bernstein estime que Carnival est à la traîne, avec des rendements plus faibles, des marges plus faibles et une reprise plus lente. "Carnival est difficile à considérer comme une opération de reprise", notent-ils, soulignant que les fondamentaux de la société sont inférieurs à ceux de RCL à la fois à court et à long terme.