Au terme du premier fixing de ce jour sur le marché de référence de Londres, l'once d'or fin cotait 1.187,4 dollars (+ 11,5 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1070,9 euros (+ 26,6 euros).
Les analystes Matières premières de Commerzbank (XETRA:CBKG) soulignent que la baisse marquée de la demande d'or de la Chine au premier trimestre a joué un rôle majeur sur le marché global. La Chine dispute en effet à l'Inde la place de premier marché mondial pour le métal jaune ces dernières années, l'Inde ayant repris l'avantage en 2014.
'Selon Thomson Reuters GFMS (un bureau d'études spécialisé désormais filiale de Thomson Reuters, ndlr), la demande d'or destinée en Chine à la bijouterie a baissé de 12% au premier trimestre, celle des pièces et des lingots reculant de 10%', rapportent les spécialistes. GFMS met en cause la hausse rapide des actions chinoises, qui a détourné les particuliers de la valeur refuge.
Mais l'Inde n'est pas d'un grand secours : dans le sous-continent, la demande de joaillerie aurait augmenté sur la période de 2%, mais celle d'investissement a chuté de 31% 'à son plus bas niveau depuis 2009'. Aux Etats-Unis enfin, la demande de métal physique est également retombée à son plus bas niveau depuis 2007, toujours selon cette même source.
Bref, durant le premier quart de l'année et au niveau mondial, la demande physique de métal jaune a baissé de 9% à 990 tonnes, essentiellement en raison des pièces et des lingots, calcule GFMS. 'Etant donné ces chiffres peu engageants, la tenue du cours de l'or au premier trimestre (autour des 1.200 dollars, ndlr) nous paraît remarquable', souligne Commerzbank.
Le Conseil mondial de l'or devrait publier la semaine prochaine des statistiques trimestrielles faisant autorité pour le marché de l'or.
Notons enfin que l'encours de lingots formant la contrepartie du SPDR Gold Shares restait inchangé hier à 741,75 tonnes, niveau auquel il était remonté vendredi soir.
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