Sur le marché des changes vendredi midi, la monnaie unique européenne s'apprête à terminer la semaine sur une nouvelle baisse (- 0,3%) face à son homologue américaine. Si la principale statistique américaine de l'après-midi, le rapport sur l'emploi, ne vient pas changer la donne. Restant sur ses plus bas niveaux en huit mois, l'euro se montre neutre ce midi (+ 0,08%) à 1,3400 dollar. Rappelons qu'il a atteint, mercredi, un point bas de ces huit derniers mois à 1,3367.
Pour un cambiste parisien, cela ne fait aucun doute : 'l'appréciation du dollar reflète la valorisation par le marché d'un relèvement anticipé de ses taux directeurs par la Fed', qui depuis fin 2008 sont au plus bas (0-0,25%).
En effet, la conjoncture continue de donner des signaux positifs outre-Atlantique, avec une croissance de 4% du PIB au 2e trimestre, selon la première estimation fournie par le Bureau of Economic Analysis. A l'inverse, le Vieux Continent déçoit du point de vue conjoncturel, et la BCE pourrait se lancer dans des opérations non conventionnelles que la Fed, elle, réduit. D'ailleurs, le QE, les fameux programmes de rachats d'actifs obligataires de la banque centrale américaine, ont encore été réduits, selon l'annonce intervenue mercredi soir, et ils devraient cesser totalement fin octobre. Puis en milieu d'année prochaine, les taux courts devraient être relevés.
La baisse de l'euro/dollar serait plus marquée encore, estime le cambistes, si la hausse de taux longs américains n'entravait pas le mouvement, en raison d'achats de produits de taux libellés en dollars.
'Ce vendredi s'annonce très chargé en terme de publications économiques aux Etats-Unis', ajoute Aurel BGC, qui cite pêle-mêle l'emploi de juillet, les dépenses et revenus des ménages en juin, l'indice ISM manufacturier et les dépenses de construction.
Le bureau d'études anticipe des créations d'emploi en net ralentissement sur le mois de juillet, vers 222.000, soulignant que 'les indicateurs disponibles, comme les enquêtes PMI Markit sur les Etats-Unis, militent pour des créations d'emploi moins fortes'.
Par ailleurs, l'euro se reprend en revanche de 0,24% contre le yen à 137,95 et de 0,39% face au sterling à 0,7960, tout en restant stable contre le franc suisse à 1,2163.
On a appris ce matin que la reprise se poursuivait dans le secteur manufacturier de l'Eurozone en juillet, au vu de l'indice PMI de Markit qui reste inchangé à 51,8 par rapport au plus bas de sept mois enregistré en juin. Il fléchit toutefois légèrement par rapport à son estimation flash (51,9).
Le renforcement de la contraction en France compense en partie la poursuite de la croissance en Allemagne et en dehors du noyau franco-allemand. L'Irlande enregistre le plus fort taux d'expansion, suivie de l'Espagne dont le taux reste proche d'un plus haut de sept ans.
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Pour un cambiste parisien, cela ne fait aucun doute : 'l'appréciation du dollar reflète la valorisation par le marché d'un relèvement anticipé de ses taux directeurs par la Fed', qui depuis fin 2008 sont au plus bas (0-0,25%).
En effet, la conjoncture continue de donner des signaux positifs outre-Atlantique, avec une croissance de 4% du PIB au 2e trimestre, selon la première estimation fournie par le Bureau of Economic Analysis. A l'inverse, le Vieux Continent déçoit du point de vue conjoncturel, et la BCE pourrait se lancer dans des opérations non conventionnelles que la Fed, elle, réduit. D'ailleurs, le QE, les fameux programmes de rachats d'actifs obligataires de la banque centrale américaine, ont encore été réduits, selon l'annonce intervenue mercredi soir, et ils devraient cesser totalement fin octobre. Puis en milieu d'année prochaine, les taux courts devraient être relevés.
La baisse de l'euro/dollar serait plus marquée encore, estime le cambistes, si la hausse de taux longs américains n'entravait pas le mouvement, en raison d'achats de produits de taux libellés en dollars.
'Ce vendredi s'annonce très chargé en terme de publications économiques aux Etats-Unis', ajoute Aurel BGC, qui cite pêle-mêle l'emploi de juillet, les dépenses et revenus des ménages en juin, l'indice ISM manufacturier et les dépenses de construction.
Le bureau d'études anticipe des créations d'emploi en net ralentissement sur le mois de juillet, vers 222.000, soulignant que 'les indicateurs disponibles, comme les enquêtes PMI Markit sur les Etats-Unis, militent pour des créations d'emploi moins fortes'.
Par ailleurs, l'euro se reprend en revanche de 0,24% contre le yen à 137,95 et de 0,39% face au sterling à 0,7960, tout en restant stable contre le franc suisse à 1,2163.
On a appris ce matin que la reprise se poursuivait dans le secteur manufacturier de l'Eurozone en juillet, au vu de l'indice PMI de Markit qui reste inchangé à 51,8 par rapport au plus bas de sept mois enregistré en juin. Il fléchit toutefois légèrement par rapport à son estimation flash (51,9).
Le renforcement de la contraction en France compense en partie la poursuite de la croissance en Allemagne et en dehors du noyau franco-allemand. L'Irlande enregistre le plus fort taux d'expansion, suivie de l'Espagne dont le taux reste proche d'un plus haut de sept ans.
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