PARIS (Reuters) - Air France peut encore éviter l'application de son "plan B", qui prévoit 2.900 suppressions de postes d'ici 2017, si des négociations avec les syndicats aboutissent rapidement, a fait savoir jeudi sa maison-mère, Air France-KLM.
Le conseil d'administration du groupe franco-néerlandais a réaffirmé son soutien à la stratégie menée par le PDG Alexandre de Juniac et son équipe dirigeante, lit-on dans une déclaration transmise à Reuters.
Le retour au plan de restructuration "Perform 2020", négocié en vain juste qu'à fin septembre pour éviter des réductions d'effectifs, reste possible, poursuit le groupe.
"Le plan de réduction de l'activité en 2017 peut encore être évité si la négociation aboutit rapidement", précise Air France-KLM, ajoutant que le conseil d'administration avait encouragé la direction et les syndicats à poursuivre les négociations dans cet esprit.
"La direction (et) les organisations syndicales préfèrent un plan de croissance de l'activité dont la mise en oeuvre est conditionnée à des économies de coûts négociées plutôt qu'un plan de restructuration aux conséquences sociales plus lourdes", ajoute le groupe.
La direction d'Air France a rencontré les représentants du personnel pendant plusieurs jours jusqu'à mercredi et doit désormais définir un calendrier de négociations d'ici le prochain comité central d'entreprise (CCE) prévu le 22 octobre, a-t-on dit à Reuters de sources syndicales.
(Cyril Altmeyer, édité par Jean-Michel Bélot)