Stellantis (EPA:STLAM) a confirmé mercredi que le constructeur automobile étudiait des liens plus étroits avec les constructeurs automobiles chinois à la suite d'un rapport de Bloomberg selon lequel la société était proche d'un accord pour acquérir une participation d'environ 20 % dans la société chinoise de véhicules électriques, Zhejiang Leapmotor (HK:9863).
Leapmotor et Stellantis sont en pourparlers pour créer une entreprise commune dans le cadre de l'accord, selon des sources familières de l'affaire citées dans le rapport de Bloomberg. Cette collaboration, si elle se concrétise, pourrait permettre à Stellantis de produire et de commercialiser une sélection de véhicules Leapmotor dans des régions autres que la Chine.
Le partenariat proposé permettrait également à Stellantis d'accéder aux composants de Leapmotor et à certaines technologies dans le secteur des véhicules électriques, comme l'indique le rapport.
Stellantis, connue pour ses marques telles que Fiat et Peugeot (EPA:PEUG), n'a qu'une présence limitée en Chine. L'entreprise, ainsi que des concurrents comme Renault (EPA:RENA), s'inquiètent de la concurrence croissante causée par les voitures électriques chinoises abordables sur le marché européen.
Stellantis a déclaré dans un communiqué qu'elle avait précédemment annoncé que l'entreprise "étudiait des scénarios pour saisir les opportunités commerciales liées à la dynamique des constructeurs chinois dans le contexte de l'électrification du marché automobile mondial".
Selon les rapports de Bloomberg, les deux entreprises sont en train de peaufiner les derniers détails de l'accord, et une annonce devrait être faite prochainement.
Stellantis devrait publier son chiffre d'affaires du troisième trimestre mardi prochain.